Résidence des bâtisseurs:Les travailleuses votent pour un mandat de grève

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Les 68 travailleuses de la Résidence des bâtisseurs à Sept-Îles ont voté vendredi un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun dans une proportion de 93,5%. Ces syndiquées qui travaillent comme préposées aux bénéficiaires, serveuses, cuisinières et concierges demandent principalement des hausses salariales décentes.

«L’employeur souhaite une convention d’une durée plus longue que la normale, mais il ne met pas des hausses salariales significatives sur la table. Ce n’est pas vrai que nos membres vont s’appauvrir par rapport au coût de la vie pendant cinq ans. Il faut garder en tête que le coût de la vie à Sept-Îles est plus élevé que dans d’autres régions. Les syndiquées qui s’occupent de nos aînés doivent pouvoir vivre décemment», a fait valoir le représentant syndical des Métallos, Yves-Aimé Boulay.

Actuellement, le salaire tourne autour de 12,57$ pour une serveuse et de 14,44$ pour une préposée aux bénéficiaires. «Le salaire minimum augmente de 0,50$ et nos membres n’ont même pas la moitié de cette hausse. Ça n’a pas de sens», ajoute Yves-Aimé. Une fois l’avis de grève émis, le dossier doit être entendu par le Conseil des services essentiels afin de déterminer le seuil minimal de services devant être maintenu en cas de conflit. Le Syndicat des Métallos se dit ouvert à la négociation en tout moment.

Selon une récente étude de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques, le coût de la vie à Sept-Îles serait l’un des plus élevés au Québec. L’étude chiffrait à 14,23$ de l’heure (pour un couple avec deux enfants), le salaire nécessaire pour payer «le coût pour vivre une année» à Sept-Îles.

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