Une pétition pour la pêche au bar rayé

Par Johannie Gaudreault 7:00 AM - 12 mars 2024
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Le bar rayé devrait être retiré de la liste des espèces en péril, selon la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs. Photo Pixabay

« Oui à la pêche au bar rayé dans le Saint-Laurent ». C’est ce que réclame une pétition de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP).

Par ce moyen de pression, la Fédération appelle le gouvernement du Canada à mettre à jour le statut de protection légal du bar rayé de la population du fleuve Saint-Laurent.

Le bar rayé se trouve sur la liste des espèces en péril, ce qui lui confère une ample protection légale, en empêchant la pêche sportive.

« Pourtant, si nous portons attention à la plus récente évaluation du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), il ne devrait bénéficier d’aucune autre protection que celles attribuées aux autres espèces de poissons, ce que soutiennent d’ailleurs les observations des pêcheurs sportifs », dénonce la FédéCP.

Depuis la réintroduction du bar rayé dans le fleuve Saint-Laurent, il y a près de 25 ans, la population a prospéré de manière fulgurante, selon l’organisme dépositaire de la pétition.

« Elle y est devenue abondante, omniprésente, et des captures accidentelles se font de la région de Montréal jusqu’au Saguenay appuyant la discordance constatée entre la protection légale octroyée au bar et son abondance », affirme la FédéCP, par courriel. 

De son avis, le bar rayé est une ressource faunique abondante qui pourrait générer d’importantes retombées économiques pour les régions limitrophes du fleuve Saint-Laurent.

Selon cette évaluation, elle conclut que la population de bar qui se trouve présentement dans le fleuve ne porte aucun statut particulier et qu’elle ne doit ainsi bénéficier d’aucune mesure exceptionnelle de protection.

« Le gouvernement fédéral doit revenir sur sa décision de maintenir le bar rayé sur la liste des espèces en péril, une décision maintenant désuète prise en vertu du statut d’espèce en voie de disparition donnée par le COSEPAC en 2012, qui considérait alors la population actuelle comme liée à la population historique », peut-on lire dans la pétition qui peut être signée en ligne. 

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