Billet ǀ Des idéaux violents

Par Emy-Jane Déry 9:00 AM - 7 septembre 2022
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Photo Pixabay

La vice-présidente de l’Argentine sort de sa voiture. Elle arrive chez elle. 

Il y a foule. Des manifestants sont là pour la supporter dans le contexte où elle fait l’objet d’allégations pour corruption. Puis soudainement, une main surgie de la foule. Elle n’est pas tendue cette fois. Elle tient un pistolet. L’arme se retrouve en plein milieu du front de la politicienne. 

Un gun. Coller sur son front. Juste en avant de sa porte d’entrée de maison. Devant des centaines de personnes. 

Tout se passe très vite. Cristina Fernández de Kirchner réalise ce qui se passe et se recroqueville sur elle-même. 

Est-ce que l’arme était chargée ? Était-ce une vraie arme ? Peu importe…ça aurait pu. Et le geste est tellement violent. Probablement que la vie de cette femme ne sera plus jamais pareille. 

Comme un caissier ou une caissière victime d’un hold up

Une étude récente dévoile qu’un américain sur cinq estime que la violence politique est justifiée. 

C’est fou hein ? 

Attendez…il y a pire. 

18 millions d’Américains seraient prêts à tuer pour leurs idéaux politiques. 

Prêt à tuer. 

Revenons chez nous. Une bénévole installe des pancartes du Parti conservateur du Québec à Port-Cartier. 

Un homme décide de les enlever avec une arme blanche, avant de pointer cette arme sur elle. 

Hey. 

Dans le parc Brunel, à Port-Cartier. 

En Argentine, une femme est tuée toutes les 31 heures. Les États-Unis ont élu Donald Trump comme président. 

Mais on me signale que dans le parc Brunel, en général, c’est bien tranquille. Puis ce serait le fun que ça reste de même. 

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