DOSSIER « Revivre chez nous » | Les jeunes adultes sont-ils les oubliés de la côte?

Par Maxim Villeneuve 8:30 AM - 21 avril 2022
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Ils sont nombreux à l’exprimer; il manque d’activités et d’endroits pour les jeunes adultes sur la Côte-Nord.

« C’est soit pour les plus jeunes ou les plus vieux, mais on dirait que notre catégorie d’âge, il n’y a rien », partage Josiane Thibault.

« C’est censé être les plus belles années de notre vie, mais on dirait que comme il n’y a rien pour se développer sur la Côte-Nord ou aller chercher de l’expérience et vivre les moments de vie qu’on a de besoin, bien il faut s’expatrier. Puis une fois qu’on a vécu ce qu’on a à vivre, on dirait qu’on finit tous par revenir. »

Parmi les choses que Montréal lui offre et non la Côte-Nord, Josiane mentionne les cafés et les discothèques.

L’étudiante en sciences de la nature à Sept-Îles, Laurie Paquet, est du même avis. Elle ajoute qu’il y a un manque d’énergie dans la vie sociale pour les étudiants.

« Il faudrait qu’il y ait encore plus d’incitatifs à venir au cégep à Sept-Îles pour qu’il y ait plus une vie étudiante », affirme-t-elle. « Ici, ce n’est pas comme d’autres villes où c’est bâti autour de la vie étudiante, là c’est une ville et ça adonne qu’il y a un cégep. »

« Il manque bien des places », exprime la Nord-Côtière de 18 ans, Catherine Langis. « Il manque d’ambiance pour les jeunes. »

Le Port-Cartois de 22 ans William Verreault aimerait avoir plus d’activités et d’infrastructures culturelles.

« Il manque de diversité sur la Côte-Nord dans les activités », exprime-t-il. « C’est beaucoup axé sur le sport, c’est une bonne chose, mais je trouve qu’il manque beaucoup de ressources par rapport à la culture. »

Ce dernier fait de la musique et il affirme qu’il a dû travailler plus fort que s’il était en ville pour avoir des opportunités dans ce domaine.

Pour certains, il est important de vivre d’autres expériences ailleurs avant de s’installer pour de bon dans leur région natale.

« Ça permet de voir les affaires différemment et des points de vue de différentes personnes. Ça ouvre beaucoup l’esprit », explique le Port-Cartois Pierre-Alexandre Bérubé, étudiant en maintenance industrielle à Rimouski.

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