La PDG de la SAQ s’arrête sur la Côte-Nord
La présidente-directrice-générale de la SAQ, Catherine Dagenais, lors de sa visite à Sept-Îles le 14 octobre.
Ce n’est certes pas un secret de polichinelle pour personne. La Société des alcools du Québec (SAQ) se porte très bien. Sa présidente-directrice générale, Catherine Dagenais, en tournée sur la Côte-Nord la semaine dernière, a parlé de croissance, de projets, de défis et du dossier de la taxe pour les microdistilleries lors d’un entretien avec Le Nord-Côtier.
La PDG tenait à faire le tour des succursales de la région d’un bout à l’autre, aller à la rencontre des employés et de prendre le pouls sur comment ça se passe. Elle s’est aussi arrêtée dans les distilleries de la Côte-Nord, celle Vent du Nord dans la Manicouagan et celle Puyjalon en Minganie.
Lors de l’entretien, Mme Dagenais a indiqué que la SAQ avait connu une croissance de 7% depuis avril. La réouverture de la restauration dans les grands centres a redonné de la vigueur. Celle qui travaille pour la SAQ depuis 21 ans a aussi souligné que ça se passait très bien dans les succursales des régions, avec un été clément.
« Les Québécois sont restés au Québec et il y a un engouement pour les produits d’ici. Les spiritueux du Québec ont la cote. »
La Côte-Nord compte sept succursales et douze SAQ Agence (permis pour vendre des produits de la SAQ). Au total, c’est une soixantaine d’employés.
Projets
Comme annoncé en juin dernier, le prochain projet de la SAQ sur le territoire nord-côtier sera le nouveau bâtiment pour la succursale de Sept-Îles, qui sera construit à l’été 2022 dans le stationnement de Place de Ville. Le magasin de Sept-Îles dessert en consommation la population, mais également le milieu de la restauration et les agences.
Mme Dagenais indique que la SAQ connaît beaucoup de succès avec les établissements qui ont pignon sur rue. « Dans un pôle commercial, c’est toujours gagnant. »
D’autres projets pourraient aussi voir le jour alors à l’échéance des baux.
Distillerie
La PDG de la SAQ soutient que la Société d’État est un partenaire important pour les distillateurs
Aux dires de Mme Dagenais, « ils sont satisfaits des relations avec la SAQ. Nous sommes une porte d’entrée importante pour eux. Dans nos magasins, il y a en vente la majorité de leurs produits et sur notre site Internet également. On travaille pour faire connaître leurs produits. »
Au sujet de la taxe jugée abusive par les distilleries, elle précise que ce n’est pas du contrôle de la SAQ ni du ministère de l’Économie ni de la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ). Il s’agit d’une loi sur le commerce international.
« On ne peut pas donner avantage à du local sur l’étranger. On doit respecter l’accord international. On travaille pour arriver à des solutions, mais c’est complexe. Il faut regarder dans l’ensemble pour la croissance des produits locaux. »
Défis à venir
Catherine Dagenais cible trois grands défis pour les années à venir. La modernisation de la chaîne d’approvisionnement avec l’agrandissement de l’entrepôt de Montréal en est un.
« On est à pleine capacité pour préparer les commandes en lignes et pour la restauration. On veut offrir un service plus rapide. »
L’approvisionnement mondial avec le transport maritime et la pénurie de conteneurs est aussi un enjeu par rapport au prix.
Le dossier de l’opération de consigne-recyclage Verre-Vert qui s’appliquera d’ici 2023 fait également partie des plans de la SAQ. Sept projets pilotes pour la reprise de différents types de contenants sont en place actuellement pour déterminer les orientations à prendre.
« Ce qui me garde éveillée, c’est comment la matière sera recyclée. » La PDG avance qu’actuellement 30% de la matière est réutilisé, 70% enfoui.
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