Rouge Pompier: L’essence du rock
Le duo Rouge Pompier approche le rock avec beaucoup d’irrévérence. L’humour étant un ingrédient que l’on retrouve dans plusieurs des chansons de son répertoire.
De plus en plus présent sur la scène musicale indépendante au Québec, la formation Rouge Pompier s’apprête à effectuer une mini-tournée sur la Côte-Nord. Fort de l’engouement manifesté à l’endroit de son plus récent album «Chevy Chase», lancé en mars 2016, ses membres entendent véritablement en mettre plein les oreilles aux gens qui assisteront à l’un ou l’autre de ses spectacles.
Composé uniquement de Jessy Fuchs et d’Alexandre «Pompier» Portelance, Rouge Pompier représente une proposition assez singulière dans le paysage musical au Québec. «Il y a plusieurs années, j’ai vu un concert à Montréal. Un duo américain en faisait la première partie. À ce moment-là, ce n’était pas une formule de band aussi populaire que maintenant. J’ai voulu en faire une version francophone», lance Jessy Fuchs.
Le rock est un genre musical que Rouge Pompier réussi à exploiter sous différentes formes. «Il y a beaucoup de subtilités. Certains clichés n’ont plus leur place aujourd’hui. On doit se soucier d’apporter un peu plus de profondeur aux textes de nos chansons. Les attentes des gens sont plus élevées. Il faut en arriver à se démarquer. C’est en quelque sorte une rencontre privée avec un autre amateur de musique», avance son guitariste et chanteur.
De multiples couleurs
Son plus récent album «Chevy Chase» met de l’avant un répertoire diversifié. Un élément qui constitue l’une des forces du groupe. «En spectacle, on peut aller dans tous les sens. Nos fans connaissent très bien nos chansons. Ces contrastes dans notre répertoire ne les dérangent pas, remarque-t-il. On nous donne l’opportunité d’aller dans ces deux extrêmes et c’est grandement apprécié.»
Le disque a été très bien accueilli par l’industrie musicale et aussi par les gens, même si cela ne s’accompagne pas d’un réel succès commercial. «On est très heureux qu’il ait eu une aussi bonne réception. Bien sûr, on veut plaire. Ça vient valider le travail qu’on a fait. D’un autre côté, le bagage d’expériences que l’on a fait en sorte que l’on sait mieux comment faire les choses. Les chansons que l’on place sur un disque ont leur raison d’être», insiste-t-il.
Une soif de liberté
Fondateur de l’étiquette «Slam Disques», Jessy Fuchs considère le rock comme un style plus propice à la revendication. «Avant tout, il fait appel au côté primitif des gens. Encore là, je sais qu’il ne faut pas généraliser. En vieillissant, il est vrai que l’on s’assagit un peu. Quoi qu’il en soit, je demeure tout aussi abrasif qu’à mes débuts tout en étant plus rationnel, explique-t-il. Je ne saurais dire s’il s’agit là réellement de sagesse. J’arrive aujourd’hui à mieux dire les choses et ça passe un peu moins par l’agressivité.»
En fonction de l’ambiance, le groupe se permet de changer l’ordre des chansons qu’il interprète et va même jusqu’à en retrancher certaines. «Ce sont toutes des chansons que l’on assume. Pour notre plus récent album, on en avait écrit 145. Les gens ont eu à se prononcer pour la sélection des 13 chansons que l’on retrouve sur le disque. On était très à l’aise avec leur choix. On est là avant tout pour divertir les gens et leur brasser la cage», affirme-t-il.
En compagnie de Kamakazi et de la formation septilienne Chargez!, Rouge Pompier se produira le 28 juin à la P’tite Grenouille de Sept-Îles, le 29 juin à La P’tite Grenouille de Baie-Comeau et le 30 juin au Bar Chez Ponpon de Forestville. Un rendez-vous musical abordable, puisque le coût des billets varie de 7$ à 15$ pour l’un ou l’autre de ces spectacles. Une prévente à 12$ est en cours uniquement pour les représentations de Sept-Îles et de Forestville.
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