Nancy Landry: L’envie de donner au suivant

Par Éditions Nordiques 11 octobre 2016
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Atteinte d’une maladie qualifiée d’incurable, Nancy Landry s’est décidée à prendre soin d’elle-même. Toujours en vie, elle a délaissé sa carrière d’enseignante pour se consacrer pleinement à son projet «On récolte ce que l’on s’aime». Une décision qu’elle a prise uniquement dans l’optique de venir en aide à son prochain.

Pendant ce processus de guérison, Nancy Landry a accompagné sa mère atteinte d’un cancer jusqu’à son dernier repos. Une expérience qui l’a amenée à apprendre à s’aimer davantage. «Par ce geste, j’ai compris qu’en aidant les autres, on se guérit soi-même. Quand je donne des conseils aux autres, je dois les suivre. Si je le fais, je reste en santé. Pour moi, c’est un cercle», explique-t-elle.

Consciente qu’il n’existe pas une recette unique, elle est convaincue que le fait d’avoir utilisé différentes méthodes lui permet de savoir mieux que plusieurs ce qui fonctionne ou pas en la matière. «J’ai compris qu’il faut une approche holistique. Oui, il faut travailler sur l’alimentation et l’activité physique. Cependant, il faut aussi avoir confiance que si l’on tombe, on peut se relever. La pensée positive revêt toute son importance pour en arriver à de bons résultats.»

Un détachement nécessaire

De nature sensible, elle est consciente de l’importance de se défaire des énergies négatives que peuvent lui transmettre les autres. «Je dois rester empathique, mais je ne dois pas tout prendre sur mes épaules. Leur guérison leur appartient. Je suis là pour leur offrir une boîte à outils, soulève-t-elle. Ils sont libres de l’utiliser ou non. Je ne peux pas agir à leur place. Ça n’en demeure pas moins que c’est encore difficile pour moi d’en arriver à couper les fils.»

Se qualifiant «d’infopreneure», elle insiste sur le fait que la décision de mener ce projet n’a pas été prise en fonction de considérations financières. «Je ne vise pas à faire fortune avec ça. Ce qui m’anime c’est l’envie d’aider les gens. Le livre que je rédige sera un résumé de toutes les connaissances que j’ai en la matière. J’entends rester le plus humble et le plus naturel possible dans cette aventure. J’ai compris que si on se concentre sur les autres, on cesse de faire de nos problèmes une montagne», affirme-t-elle.

Les personnes intéressées à obtenir plus d’informations sur le projet «On récolte ce que l’on s’aime» sont invitées à se rendre sur la page publique de Nancy Landry sur Facebook.

 

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