Maladies mentales: L’accent mis sur la communication

Par Éditions Nordiques 4 octobre 2016
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Au cours de la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales, qui se déroule du 2 au 8 octobre, l’Association des parents et amis du malade émotionnel (APAME) de l’Est de la Côte-Nord joint sa voix à son regroupement provincial pour réitérer l’importance d’établir ou maintenir une meilleure communication entre les intervenants et les proches d’une personne atteinte d’une problématique de santé mentale.

À nouveau autour de la stigmatisation pour une troisième année consécutive, cette campagne de sensibilisation a pour thème «Parlons-nous». «L’essentiel se déroulera sur les médias sociaux. Après s’être attaqué aux membres de l’entourage, on s’attarde maintenant aux intervenants et aux partenaires. C’est-à-dire, ceux qui travaillent auprès de la personne atteinte. C’est une approche qui se veut plus structurelle», a précisé la directrice générale de l’APAME de l’Est de la Côte-Nord, Carole Gaudreault.

Des obstacles rencontrés

Pour les proches et amis du malade émotionnel, cette difficulté à échanger avec les divers intervenants, à certaines occasions, engendre de la frustration. «Il faut améliorer les modes de communications. Même si des pas ont été faits, d’autres restent à accomplir, soutient-elle. On prône un engagement concret en la matière. On veut mettre fin à ces embûches. On considère qu’une plus grande attention doit être portée aux proches et qu’il y a lieu de revoir la notion de confidentialité dans certains cas.»

La directrice générale de l’APAME de l’Est de la Côte-Nord demeure convaincue que le fait d’établir un meilleur rapport avec les proches d’une personne atteinte facilite grandement le travail à effectuer et assure de meilleurs résultats à long terme. «C’est parfois vu comme un fardeau. Une tâche supplémentaire à accomplir. Heureusement, les choses tendent à changer, remarque-t-elle. On en réalise de plus en plus les multiples bienfaits. On nous recommande de plus en plus de gens pour nos services.»

Des partenaires de premier plan

Disposant d’informations pertinentes, ces membres de l’entourage deviennent très souvent une ressource importante à laquelle peuvent se fier les divers intervenants du réseau de la santé et des services sociaux. Une source d’information qui leur permet de mieux orienter leurs interventions. «Ils sont des partenaires du réseau. On tend à l’oublier. Une réelle collaboration ne fait qu’améliorer les pratiques en matière de santé mentale. On en sort tous gagnant», déclare Mme Gaudreault.

Pour obtenir de plus amples informations sur cette campagne de sensibilisation, il suffit de se rendre au www.avantdecraquer.com. Lors de ces interventions, l’équipe de l’APAME de l’Est de la Côte-Nord en profitera pour distribuer un macaron afin d’inviter les gens à signer cet engagement. Un geste simple à poser qui démontre, de manière concrète, leur appui à la cause.

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