«Sept-Îles, côté mer, côté jardin»: La ville illustrée par le haïku

Par Éditions Nordiques 23 septembre 2016
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On aperçoit ici les sept auteures de ce collectif de haïkus «Sept-Îles, côté mer, côté jardin», publié aux Éditions David.

Environ 150 personnes ont participé au lancement du recueil de haïkus «Sept-Îles, côté mer, côté jardin qui s’est déroulé dans le foyer de la salle Jean-Marc-Dion, le 22 septembre. Un événement qui représente la réalisation d’un projet littéraire mené par sept femmes du Groupe Haïku Sept-Îles qui ont cherché à faire connaître le milieu unique dans lequel elles évoluent à travers ces petits poèmes d’inspiration japonaise.

En plus de figurer parmi les auteurs de ce collectif de haïkus composé de Micheline Beaudoin, Marthe Boudreault, Odette Boulanger, Thérèse Bourdages, Diane Cyr et Ginette Simard, Hélène Bouchard en a assuré sa direction. «Ç’a été un très grand travail d’équipe. Je ne pouvais pas être mieux entourée. Chacune à travailler à améliorer les écrits de l’autre. J’avais simplement à apporter mon expertise et à rassembler les idées de tout le monde pour faire acheminer le projet. Tout s’est fait dans la collégialité.»

Une expérience formatrice

Sœur Ginette Simard admet avoir été quelque peu hésitante à se joindre à ce projet, en raison de sa méconnaissance du haïku. Ses doutes se sont rapidement dissipés. «On m’a aidée et soutenue dès le départ. Il faut dire qu’on est un groupe très lié. Hélène Bouchard a créé le ciment entre nous. On arrive toujours à trouver une solution aux problèmes rencontrés. Malgré mon inexpérience, je crois que j’ai fait un excellent travail. J’ai beaucoup appris», dit-elle avec une très grande humilité.

Fondatrice du Jardin communautaire Ruisseau Bois-Joli, elle a cherché à mettre en valeur ce grand parc aménagé situé dans le secteur Ferland à Sept-Îles. «Pour moi, c’était important de le montrer sous différentes facettes. C’est un lieu important et imposant. J’y montre autant le regard d’un enfant que celui d’un adulte, renchérit-elle. J’y parle aussi de la végétation que l’on y retrouve et des oiseaux qui fréquentent ce lieu enchanteur.»

Une originale carte de visite

Un ouvrage qu’Hélène Bouchard entrevoit comme un outil de promotion touristique. «Chacune, avec ses mots, porte un regard particulier sur Sept-Îles et révèle son attachement pour la région. Pas de sensationnalisme, ni d’artifices, la simplicité et la rigueur au service de la langue pour donner son âme au haïku. C’est une invitation à être fière de ces lieux septiliens, à en prendre grand soin et à les préserver. Une incitation à développer et accroître le goût de vivre ici à ceux et celles qui nous succèderont», lance-t-elle.

Visiblement émue et fébrile lors de ce lancement, elle en profite pour adresser des remerciements à la bibliothèque Louis-Ange-Santerre et aux Éditions David qui ont organisé cet événement. Elle a également une pensée particulière pour Francine Chicoine et Louise St-Pierre qui ont embelli le paysage culturel de la Côte-Nord par l’organisation d’événements littéraires, dont le Camp haïku auquel elle participe depuis 10 ans.

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