Très attaché à sa Côte-Nord natale, Simon Gauthier mène une carrière de conteur en pleine effervescence. Orateur remarquable, il arrive à se tailler une place de choix dans ce milieu assez pointu et à se démarquer du lot par son imagination débordante.
Au cours des derniers mois, Simon Gauthier a reçu beaucoup d’invitation. Il revient à peine d’un séjour en France de deux semaines au cours duquel il a offert de nombreuses prestations. Des visites qui se font de plus en plus régulières de l’autre côté de l’Atlantique. «J’ai un agent de conteur en France. Il utilise son carnet de contacts. Ça facilite les choses de mon côté. Je reçois des offres de tournée», précise-t-il.
En ce moment, le conteur nord-côtier jongle avec plusieurs spectacles qu’il maîtrise de mieux en mieux puisqu’il les a présentés à de maintes reprises sur scène. «Ça me demande de moins en moins d’efforts. J’en maîtrise très bien leur contenu», enchaîne-t-il. «Je me suis toujours senti différent dans ma manière de conter et d’aborder la scène, même au Québec. J’ai un côté généreux, incandescent et spontané qui m’est propre. Je reçois autant d’invitations dans les festivals ici qu’ailleurs.»
Quand il aborde le conte, il s’y attaque comme si c’était une chanson. «Un spectacle de contes est une grande orchestration en soi. On a le rythme, les couleurs, la montée. Il faut tout faire en son possible pour maintenir l’intérêt des gens. C’est un défi que j’adore relever. On vient ici mettre en musique nos paroles», explique-t-il.
Un regain de popularité
Oeuvrant dans ce milieu depuis plusieurs années, il constate que les gens sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à ce mode d’expression artistique et à oser aller à la rencontre des conteurs à diverses occasions. «Il est vrai que plusieurs personnes sont encore réticentes. Pour certains, c’est encore relié à l’enfance. À l’âge adulte, on ne devrait plus s’y intéresser. Tout ça résulte d’une réelle méconnaissance. Quand on le découvre, on en réalise rapidement sa diversité», lance-t-il.
Plus que jamais, il croit en l’importance de ces rendez-vous où le conte sous toutes ces formes est mis en valeur. «Pour apprendre à mieux connaître le conte, il faut y être exposé. Je constate que le conte est un peu comme le dernier membre d’une famille que l’on ne connaît pas, avance-t-il. Quand on se décide à en faire sa découverte, on en tombe rapidement sur le charme. On en apprécie vraiment toutes ces couleurs.»
Projets à venir
En plus de continuer à offrir des ateliers sur le baleinophone, un instrument qu’il a créé qui imite le son de ce mammifère marin, il continue à se promener un peu partout avec un spectacle de scie musicale. Son livre jeunesse, «Le pirate et le gardien de phare», étant toujours bel et bien vivant dans le milieu littéraire. Il complète présentement le travail sur un projet du même ordre. Il prépare aussi un spectacle pour enfants et une 2e mouture de son spectacle «Le Vagabond Céleste».
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