Maryse Clements: Un bel exemple de résilience

Par Éditions Nordiques 2 février 2016
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Choisie comme présidente d’honneur du prochain souper-bénéfice de l’organisme Greffe-toi à nous, le 13 février au Centre des congrès de Sept-Îles, Maryse Clements est une véritable battante qui a su faire preuve, à tout moment, d’un courage exemplaire à la suite d’une greffe du cœur en 2013 qui l’a contrainte à devoir réapprendre à marcher et à se nourrir. 

Le cas de Maryse Clements ne constitue pas le parcours régulier d’un greffé. À l’âge de 7 ans, elle a dû lutter contre un cancer. De nombreux traitements de radiographie se sont avérés nécessaires, ce qui a fait en sorte que son cœur s’est atrophié. Une situation qui a engendré un suivi médical plus régulier dès l’âge de 18 ans. Cependant, la Septilienne qui avait toujours maintenu un mode de vie actif était très loin de se douter que sa vie allait basculer à ce point en 2012.

«Je me sentais constamment fatiguée et épuisée. On m’a fait passer une cardiographie à l’effort au début 2013. On a alors constaté que mes valves cardiaques étaient défectueuses et qu’il fallait décalcifier l’oreillette gauche. Ça devait être alors une intervention chirurgicale somme toute mineure, mais ça n’a pas été le cas. Je suis rentrée en salle d’opération, le 12 février. La chirurgie a été beaucoup plus longue que prévu puisque mon cœur a flanché», explique-t-elle.

Des séquelles plus importantes

Une intervention chirurgicale qui a démontré que les séquelles à son cœur étaient beaucoup plus importantes que les spécialistes de l’Institut de cardiologie de Québec ne le croyaient. «C’est à ce moment qu’ils ont vu l’ampleur des dégâts. Ils m’ont maintenue en vie grâce à une machine. Le lendemain, ils ont contacté ma famille pour leur dire que je n’allais pas passer le week-end. Je devenais alors un cas prioritaire pour une greffe du cœur.»

«Ils ont contacté ma famille pour leur dire que je n’allais pas passer le week-end. Je devenais alors un cas prioritaire pour une greffe du cœur»

À la suite de cette greffe du cœur qui s’est effectué le 24 février de la même année, la Septilienne a dû composer avec de nombreuses complications. Elle est demeurée aux soins intensifs de l’Institut de cardiologie de Québec jusqu’à la mi-août. «Malgré la distance, j’ai toujours pu compter sur l’appui de mes proches qui se sont relayés à mes côtés. J’ai eu à tout réapprendre pendant cette période où j’ai eu 22 interventions chirurgicales», renchérit-elle.

Une attitude positive

Même dans les moments les plus difficiles, Maryse Clements n’a jamais songé à abandonner ce combat. Animée par l’espoir, elle savourait pleinement chaque petite victoire. «Pour moi, il était impensable de renoncer à la vie. Je sentais que j’avais encore beaucoup de choses à accomplir. Je suis très reconnaissante d’être toujours en vie. J’en profite pour remercier toute l’équipe de l’Institut de cardiologie de Québec. Ce que je fais déjà à chaque fois que j’y retourne», lance-t-elle.

De retour au travail à temps plein depuis près d’un an, la Septilienne arrive maintenant à reprendre un mode de vie plus actif, même si elle doit éviter les sports extrêmes. Par son implication auprès de l’organisme «Greffe-toi à nous», elle y voit là une belle occasion de donner au suivant. Elle en profite pour réitérer aux gens l’importance de signer la carte de dons d’organes et aussi d’en aviser leurs proches pour s’assurer que leur décision soit respectée à la suite de leur décès.

Greffe-toi à nous

Fondé en 2013, Greffe-toi à nous offre un soutien aux personnes greffées et à leurs proches qui peut prendre la forme d’une contribution financière. En 2015, une aide a été apportée à sept greffés, ce qui représente un investissement de 11 000$. Un appui qui enlève un poids sur les épaules des personnes en attente d’une greffe ou en suivi postopératoire. Ceci leur permettant de se concentrer uniquement sur leur guérison.

Sous le thème «Tout le monde s’en parle», la soirée-bénéfice de «Greffe-toi à nous» se déroulera le 13 février à compter de 17h30 au Centre des congrès de Sept-Îles. Elle prendra la forme d’un souper spaghetti qui sera suivi d’une soirée country mettant en vedette Véronique Labbé et Marc Vigneault. Les billets sont en vente au coût de 40$ à l’épicerie Chez Arthur, au dépanneur Kiatou, à la Librairie Côte-Nord et au Domaine Fleuri.

L’organisme dispose également d’une page Facebook pour les personnes intéressées à obtenir plus d’information sur cet événement.

 

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