La Commission scolaire du Fer souhaite procéder à des travaux d’agrandissement de l’école Mère-d’Youville en prévision d’une hausse de la population de Port-Cartier en raison de l’arrivée de FerroQuébec. Il s’agit cependant d’une moins bonne nouvelle pour la Maison de la Famille qui devra se trouver un nouveau local.
La directrice de la Maison de la Famille, Maylina Plante, a annoncé lors de la soirée vins et fromages que la nécessité de trouver de nouveaux locaux sera un défi important dans l’année qui vient pour son organisme. «On s’est fait aborder il y a à peu près trois semaines par la commission scolaire. Ils nous ont annoncé qu’ils vont reprendre nos locaux au plus tard le 1er juillet 2016», a expliqué en entrevue Mme Plante.
Les locaux de la Maison de la Famille se trouvent présentement à l’école Mère-d’Youville. Selon la directrice, la commission scolaire aura besoin de cet espace, afin d’agrandir l’école primaire. «Nous, on voit ça comme un beau défi. Notre inquiétude, c’est qu’on avait de très beaux locaux», a mentionné Maylina Plante.
D’autant plus que l’emplacement de la Maison de la Famille était bien situé, compte tenu de la clientèle visée. «C’était le meilleur des mondes. La clientèle démunie se trouve plus de ce côté-ci de la ville. Et pour les élèves, ils n’ont qu’à traverser de notre côté pour participer aux activités parascolaires», a affirmé la directrice. L’organisme mettra sur pied un comité, afin d’évaluer ses besoins et ses priorités et prendra contact avec divers intervenants, dont la Ville.
Maylina Plante explique que la Maison de la Famille recherche un local plus grand, puisqu’ils commençaient à se sentir à l’écart avec l’augmentation de la clientèle ces dernières années. Un espace commercial ayant pignon sur rue fait aussi partie des critères de recherche, car il faut un espace de stationnement.
Affecté par l’austérité
Comme plusieurs autres organismes, la directrice de la Maison de la Famille affirme être affectée par les compressions budgétaires du gouvernement. «Ça nous affecte. Surtout au niveau de la halte-garderie. On a un peu une épée de Damoclès au-dessus de notre tête. C’est plutôt que les gens qui nous donnent des subventions, ils ne sont pas vraiment capables de nous dire s’ils vont être reconduites. Nous, on doit prévoir nos budgets en fonction qu’on n’aura pas de subventions», a expliqué Maylina Plante.
Cependant, les subventions étaient déjà très faibles, alors qu’elles ne couvrent que le cinquième des coûts d’opération de la halte-garderie qui offre un service de dépannage à moindre coût pour les parents de jeunes enfants.
(Photo : courtoisie – Maison de la Famille)
