Fabien Cloutier: Drôle et irrévérencieux

Par Éditions Nordiques 7 novembre 2014
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Diplômé au Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2001, Fabien Cloutier est un comédien reconnu pour sa très grande polyvalence. Il a collaboré à plus d’une trentaine de productions, dont «Scotstown» et «Cranbourne», deux créations originales qui feront l’objet de représentations sur la Côte-Nord. Des productions irrévérencieuses s’adressant à un public averti.

Avec «Scotstown» et «Cranbourne», Fabien Cloutier s’est intéressé à la vision qu’un homme peut entretenir de la société. Assez uniques en leur genre, les deux productions suivent le destin d’un même homme à trois ans d’intervalle. «Les gens apprécient voir le personnage évoluer au fil des années. En aucun cas, il ne trouve ça long, soulève-t-il. Dans ce spectacle, on est très près du théâtre et du stand-up comique. Honnêtement, je ne connais rien qui y ressemble. Les amateurs d’humour peuvent très bien y trouver leur compte.»

Lorsqu’il a écrit ses monologues, l’auteur ne s’est fixé aucune contrainte. Après un premier jet rapide, «Scotstown» a reçu des critiques élogieuses suite à sa première présentation aux Contes urbains de Montréal, en 2005. Un moment qu’il garde encore bien en mémoire et une très agréable surprise. «Je trouvais ça très cru. Très rapidement, j’ai constaté que les gens appréciaient ce côté irrévérencieux. À chaque fois, ils prennent beaucoup de plaisir à suivre le récit du chum à Chabot. Ça, c’est un fait indéniable.»

Aucune lourdeur
Selon le comédien, le succès obtenu par ces deux productions s’explique en bonne partie par l’heureux mélange de drame et de comédie qu’elles comportent. «Ce spectacle a une importante charge dramatique. Il nous invite à réfléchir sur ce que nous sommes et à remettre en question notre vision des choses, précise-t-il. On rit beaucoup. On se retrouve face à un personnage qui nous confronte à nos préjugés. C’est fait d’une manière assez crue, mais ça demeure un homme que les gens apprécient.»

«Les gens seront surpris. S’ils aiment des gars comme Fred Pellerin, ils aimeront le spectacle. Sans être identique, il y a là un beau lien de parenté. Ceux qui aiment l’humour à la Jean-François Mercier vont y trouver quelque chose. C’est un spectacle assez unique. Rien ne s’y compare», lance celui qui se fait également remarquer à titre de chroniqueur à l’émission littéraire «Plus on est de fous, plus on lit», diffusée sur les ondes d’ICI Radio-Canada Première.

Informations générales
En programme double, «Scottstown» et «Cranbourne» seront présentées au Centre des arts de Baie-Comeau, le 6 octobre et à la Salle Jean-Marc-Dion, le 7 novembre. De son côté, le Café-théâtre Graffiti présentera uniquement «Cranbourne», le 8 novembre à 20h. Pour obtenir plus de détails, il suffit de consulter le site Internet des diffuseurs.

(Photo : courtoisie)

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