20e anniversaire de la Salle Jean-Marc-Dion : la danse comme outil de rassemblement

Par Éditions Nordiques 14 août 2014
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Afin de mettre un terme aux festivités entourant son 20e anniversaire, l’équipe de la Salle Jean-Marc-Dion s’est à nouveau associée avec le collectif de folklore urbain Zogma pour la présentation de trois activités gratuites sous la tente jaune, soit un atelier public de formation en danse percussive (15 août à 19 h), la présentation du spectacle Sokalo rythmes urbains (16 août à 14 h), suivis par la tenue d’un rassemblement festif à 15 h 15.

Grâce à une enveloppe budgétaire attribuée pour des formations en danse, l’équipe de la Salle Jean-Marc-Dion n’en est pas à sa première collaboration avec Zogma, dont l’un des membres est le danseur septilien Olivier Arseneault. Une association qui a permis, entre autres, aux danseurs de l’Ensemble folklorique Tam ti delam d’acquérir des connaissances en danse percussive par la tenue de multiples ateliers.

«On s’est associé à Zogma, car c’est une compagnie de danse qu’on a appréciée. Leur idée et leur méthode de pensée sont très accessibles. C’est un beau moyen de conjuguer les talents locaux avec la modernité», indique l’agente de développement de la Salle Jean-Marc-Dion, Émilie Lavoie, qui espère que la tenue d’un tel événement pourra stimuler un intérêt plus grand envers les spectacles de danse figurant à sa programmation régulière.

Une association fructueuse

De son côté, le collectif de folklore urbain apprécie grandement cette collaboration qui lui offre l’opportunité de travailler en partenariat avec les différentes écoles de formation en danse. Une association qui semble contribuer à la démocratisation de la danse, en lui apportant une certaine touche de modernité. «Ça s’est présenté grâce à la rencontre avec Stephan Dubé (directeur artistique de la salle de spectacles). Il a bien aimé nos vitrines au ROSEQ. On a voulu pousser le projet un peu plus loin», soulève l’adjointe à la direction administrative de Zogma, Yaëlle Azoulay.

En ville pour près d’une semaine, les membres de la compagnie de danse offriront plusieurs ateliers pour différentes écoles de formation, dont Tam ti delam et Fandango. «Lors de ces ateliers, on fait un peu de percussions avec différentes parties du corps. On initie les gens à la gigue québécoise. Nous ne touchons pas au gumboots, précise-t-elle. On fait ça pour se développer un public et s’intégrer à la communauté. La raison étant aussi qu’on doit faire un certain travail de promotion pour attirer les gens à nos spectacles.»

Par sa production Sokalo rythmes urbains, Zogma invite le public à faire un voyage autour du monde à travers la danse dans une ambiance des plus festives. «Avec le rassemblement festif, on veut reprendre les bases de ce qu’on a transmis lors des ateliers. Ce sera une animation grand public où les gens seront appelés à faire du rythme avec nous. On les invitera à créer une belle musique avec nous. Ce sera fait en toute simplicité.»

En février 2015, le collectif de folklore urbain reviendra à Sept-Îles pour la présentation de son spectacle «Rapaillés», une œuvre multidisciplinaire inspirée par les poèmes de Gaston Miron. Lors de son passage, la collaboration se poursuivra avec Tam ti delam puisque des ateliers de formation y seront à nouveau offerts.

(Photo : courtoisie)

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