Symposium de peinture MAMU : un rassemblement réussi à travers l’art

Par Éditions Nordiques 12 août 2014
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Sans fracasser de record de participation, la neuvième présentation du Symposium de peinture MAMU s’est avérée une véritable réussite, selon les dires de sa coordonnatrice, Annalisa D’Orsi, qui est visiblement ravie du nombre constant de visiteurs qui se sont pointés au Musée Shaputuan au cours du week-end pour aller à la rencontre des artistes participant à ce grand rassemblement entre les allochtones et les autochtones.

La coordonnatrice estime que l’événement a attiré cette année une nouvelle clientèle. «J’ai vu de nouveaux visages. Des gens de l’extérieur ont connu l’événement grâce à Tourisme Côte-Nord. Je me suis senti honoré que des gens de Montréal se déplacent ici», a lancé Mme D’Orsi, qui voit encore plus grand pour l’an prochain.

«Comme ce sera la dixième édition, on devrait disposer d’un meilleur budget. Tel qu’annoncé, Frank Polson en sera le nouveau président d’honneur. On entend encore miser sur la diversité et reprendre la formule du duo qui apporte un côté unique à l’événement au Québec et même ailleurs», a ajouté Annalisa D’Orsi.

La magie opère

Présidente d’honneur du symposium, Mance Lanctôt est visiblement ravie de sa participation à cet événement rassembleur. «Je m’y préparais depuis un an. J’avais hâte. Je voulais représenter dignement les artistes. Cette année a été magique, car il a fait beau. L’affluence a été bonne. Les gens se sont montrés participatifs et accueillants. Le repas communautaire a été toute une réussite. Plus de 300 repas ont été servis. Nous étions donc très nombreux à attendre en ligne», soutient-elle.

En permettant la rencontre artistique entre un artiste autochtone et allochtone, le Symposium dispose d’un élément qui lui permet de se différencier des autres événements du genre. «On est jumelés à un artiste autochtone. On doit créer ensemble. C’est une vraie rencontre. Le respect des différences est quelque chose que je n’ai pas vécu avant. Il y avait un véritable échange culturel. C’est là que réside la magie du symposium», conclut-elle.

(Photo : Le Nord-Côtier) 

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