Pavillon Alouette : Un bâtiment à «l’ADN différent»

Par Fanny Lévesque 23 avril 2014
Temps de lecture :

Aluminerie Alouette a fait le point sur l’avancement du chantier de construction du futur pavillon universitaire, qui portera son nom. L’entreprise, qui a financé la totalité du projet de 10 millions de dollars, n’a pas lésiné sur les moyens pour que le bâtiment de trois étages se démarque avec une signature à l’image de sa terre d’accueil.

«Ce sera le pavillon Alouette, mais ce sera aussi le pavillon de toute la communauté», s’est réjoui le président et chef de la direction de l’aluminerie, André Martel, lors d’une visite organisée la semaine dernière. «Notre objectif, c’est qu’il devienne un legs pour Sept-Îles», a-t-il ajouté.

L’infrastructure, qui mariera l’aluminium et le bois, intégrera aussi des éléments novateurs de développement durable. Le design signé la firme d’architecture BGLA propose un bâtiment à «l’ADN différent», a fait valoir M. Martel. La façade principale arborera sept immenses voiles en aluminium, en l’honneur de Sept-Îles. Qu’on parle de mousse d’aluminium décorative ou d’aluminium anodisé, le métal gris sera omniprésent à l’intérieur du pavillon de 2700 mètres carrés.

Vue extérieure

Vue extérieure

Le pavillon possèdera aussi un mur solaire et des capteurs sur son toit, en plus de compter sur un système de géothermie et de récupération d’eaux de pluie. À lui seul, le mur solaire permettra des économies annuelles de 35 mégawatts-heure. «C’est novateur, il est également rare qu’autant de composantes soient intégrées dans un seul bâtiment», a soutenu le vice-président Côte-Nord d’AXOR, Denis Cadoret.

Construction rapide
En août 2013, l’entreprise et le ministre de l’Enseignement supérieur de l’époque, Pierre Duchesne, donnaient le feu vert à l’aménagement du bâtiment, qui sera voisin du Cégep de Sept-Îles. C’est un travail colossal qui a été accompli en à peine huit mois, selon M. Martel. L’infrastructure s’est élevée à vue d’œil au cours de l’hiver, qui n’a pas été de tout repos. «À l’heure actuelle, nous sommes dans l’échéancier, à la journée près», s’est targué M. Cadoret, qui confirme que le pavillon sera livré le 3 septembre.

Vue intérieure

Vue intérieure

Vue intérieure

Vue intérieure

L’aluminerie a fractionné les contrats pour permettre une réalisation plus rapide. «Ça aura aussi favorisé les entreprises locales», a souligné M. Cadoret. Pour l’heure, 75% des contrats attribués l’ont été à des entrepreneurs de la région. «Le facteur Sept-Îles a été déterminant. Les fournisseurs locaux ont dû affiler leur crayon pour respecter les coûts prévus», a-t-il imagé. Les coûts liés à la construction se situent jusqu’à maintenant en deçà de la moyenne canadienne.

Fonds Alouette
Les sommes inutilisées du 10 millions $ seront injectées dans le fonds Alouette, qui supportera les services universitaires en région. «Nous voulons aussi qu’il y ait de la vie, à l’intérieur du pavillon», a affirmé André Martel. Il n’est pas exclu que la Ville de Sept-Îles contribue également l’enveloppe.

C’est l’Université du Québec à Chicoutimi, implanté à Sept-Îles depuis 40 ans, qui dispensera les programmes offerts dans le futur pavillon, qui pourra accueillir jusqu’à 400 étudiants.

Le directeur de projet, Donald Gallienne, l’architecte de BGLA, François Loranger-Audet, le président et chef de la direction d’Aluminerie Alouette, André Martel et le vice-président Côte-Nord d’AXOR Experts-conseils, Denis Cadoret, au cœur du chantier de construction du pavillon universitaire. (Photo : Michel Frigon)

(Images: BGLA)

Partager cet article