Ariane Brunet: Un plaisir évident pour le chant

Par Éditions Nordiques 21 mars 2014
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Même si elle demeure méconnue du grand public, Ariane Brunet compte plusieurs succès radio à son actif. L’auteure-compositrice-interprète s’amène sur la Côte-Nord pour chanter, le 21 mars à 20h au Centre des congrès de Sept-Îles et le 22 mars à 20h à La Shed à morue de Havre-Saint-Pierre, des chansons qui sont de véritable ver d’oreille.

«La télévision est le média le plus prestigieux. C’est de cette manière que les gens font l’association avec ton visage. C’est un média qui est très difficile d’accès, ces jours-ci, soulève la chanteuse. J’ai beaucoup joué à la radio, mais le lien ne se fait pas encore. Je me considère chanceuse que mes chansons y soient diffusées. J’ai un bon bassin de gens qui me suivent. Je ne peux pas m’en plaindre.»

Dès un très jeune âge, Ariane Brunet s’est intéressée au chant. «Le chant est toute ma vie. J’aime l’idée d’écrire des chansons et d’y investir de mon temps. Je fais de la musique pour moi et aussi pour ceux qui ont envie de l’écouter. Je le fais en français, car j’aime la langue française, affirme-t-elle. Je trouve dommage que plusieurs personnes aient autant de préjugés envers la musique francophone. Selon moi, ça ne fait aucun sens, car les possibilités sont immenses et tous les styles musicaux s’y prêtent bien.»

Un répertoire lumineux
Dans ses chansons, Ariane Brunet aborde très souvent des sujets plus sombres, mais elle se plait à le faire dans la légèreté. «J’ai un propos qui peut parfois être triste, mais l’habillage est toujours joyeux. Sur l’évidence, il y a une influence disco, alors que j’aborde le thème de la rupture», a lancé celle qui se dit très anxieuse de nature et qui a une très grande soif d’apprendre.

Un simple visionnement de ces clips permettant aussi d’en venir à un tel constat, car ils sont pour la plupart très colorés, en plus de se démarquer par leur originalité. «Souvent, les réalisateurs qui ont envie de travailler avec moi nous envoient des synopsis. Ensuite, on effectue une sélection, explique-t-elle. Aujourd’hui, je m’implique davantage dans tous les aspects de ma carrière, parce que je comprends comment ça fonctionne. Je veux aussi que ça me ressemble, que ce soit à mon image.»

Sur son plus récent album, «Fusée», on retrouve la chanson «Ma version du bonheur» où elle s’est associé avec la formation Les Gourmandes. «Je leur ai laissé beaucoup de place. Ce sont des filles avec qui j’ai étudié en jazz. J’étais très à l’aise de les inviter à se joindre à moi. On l’a fait ensemble, en spectacle, à quelques reprises. On en a aussi fait récemment un clip acoustique», souligne-t-elle.

Son spectacle
Sur scène, l’artiste sera accompagnée de Marc Papillon Ferland (guitare, violon et clavier), également membre du duo Éli et Papillon, Tristan Forget-Brisson (batterie) et Yves Labonté (guitare). Au cours de ce spectacle, la chanteuse interprètera des chansons provenant de ses deux albums, ainsi que certaines reprises, dont «Le temps est bon» d’Isabelle Pierre. Des pièces qu’elle a revisitées à sa sauce.

«Lorsque je suis sur scène, j’essaie de varier ma façon de chanter les chansons, en y apportant plusieurs variations dans la voix. Nous avons beaucoup de plaisirs à être sur scène. Nous avons une très belle complicité. De plus, les gens connaissent la plupart de mes chansons, sans le savoir. Ils peuvent facilement taper des mains et chanter. Je parle beaucoup. J’aime interagir avec les gens. J’ai également une belle mise en scène effectuée par Stéphane Archambault (comédien et membre du groupe Mes Aïeux).»

(Photo : courtoisie)

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