Étude sur le développement technologique : Les PME doivent évoluer avec les grands donneurs d’ordre

Par Éditions Nordiques 17 octobre 2012
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En raison de l’annonce des grands projets d’investissement dans les secteurs des mines et des alumineries sur la Côte-Nord, Sous-traitance industrielle Québec (STIQ) a réalisé une étude approfondie des défis technologiques pour les grands donneurs d’ordres du domaine. Cette recherche démontre que de nombreuses possibilités de développement sont offertes pour les PME de la région et du Québec.

D’ici 2019, les projets d’investissements industriels sont estimés aux alentours de 40 milliards de dollars sur la Côte-Nord. À la demande du Centre d’aide technologique aux entreprises de la Côte-Nord (CATE Côte-Nord), Sous-traitance industrielle a réalisé une étude afin de connaître les nouvelles technologies qui seront mises en place chez les grands donneurs d’ordres et les répercussions sur les fournisseurs de biens et de services de la région.

Lors de la présentation des résultats, le 9 octobre dernier, les représentants des deux organismes, Carol Lavoie et Olivier Thomas, ont expliqué que les grandes entreprises minières et les alumineries de la Côte-Nord avaient des besoins technologiques très pointus dans divers domaines tels que l’énergie, la santé, le développement durable ou encore la fabrication mécanique et métallique.

Ainsi, l’opportunité pour les PME locales serait de répondre aux besoins des donneurs d’ordre avec des innovations et des technologies de haut calibre. Le rapport met en lumière qu’il existe sur la Côte-Nord une masse critique d’entreprises ayant une expertise pertinente, mais que l’offre est nettement insuffisante pour répondre à l’ensemble des besoins identifiés.

Les conclusions
Pour réduire les écarts observés, les deux organismes proposent aux PME de développer leurs compétences afin de répondre aux exigences des secteurs industriels. Elle suggère également la création de nouvelles entreprises et de nouveaux partenariats entre les sociétés nord-côtières et des expertises québécoises, canadiennes ou internationales.
«Grâce à cette étude, nous avons une meilleure connaissance de l’offre régionale, des besoins en matière des nouvelles technologies. Il y a une également une bonne réception de la part des grands donneurs, ils ont pu identifier des secteurs positifs et des opportunités d’affaires», a déclaré Carol Lavoie, directeur général de CATE Côte-Nord.

Le directeur général du CATE Côte-Nord, Carol Lavoie, le conseiller en sous-traitance chez STIQ, Olivier Thomas, et Annie Lévesque, directrice de projet à CATE Côte-Nord, lors de la présentation du résultat de l’étude sur les défis technologiques.

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