26 avril 2024
Diplômé en journalisme de l’Université Laval, François Morency a rapidement su trouver sa voie dans le milieu de l’humour au Québec. Aimant toucher aux multiples aspects de ce métier, l’humoriste se démarque du lot par sa très grande polyvalence et ses talents de communicateur. Un artiste qui n’a pas peur de mener plusieurs projets de front en même temps.
Attiré par les micros et les caméras dès un très jeune âge, l’artiste s’est rapidement intéressé au domaine des communications. Pendant ses études, il a touché à l’improvisation, un mode d’expression artistique qui lui a permis de trouver sa voie et de développer de l’intérêt pour le métier d’humoriste.
«J’en ai fait pendant quatre ou cinq ans. C’est là que j’ai rencontré le premier gars qui m’a engagé pour faire un numéro d’humour. Aujourd’hui, l’humour est une immense industrie. À ce moment-là, il n’y avait pas autant d’opportunités pour faire ses classes», soulève-t-il.
Reconnu pour sa très grande polyvalence artistique, François Morency fait partie des artistes qui aiment toucher à tout. «J’adore l’idée de faire plusieurs projets qui peuvent parfois se chevaucher. J’aime l’idée d’être polyvalent. C’est un atout essentiel dans un petit marché comme celui au Québec, remarque-t-il. Il faut aimer sortir de sa zone de confort. Il faut s’adapter à chacun des médiums. C’est un élément essentiel du métier d’humoriste.»
Une incursion dans le milieu littéraire
La dernière visite de l’humoriste dans la région remonte en 2012, alors qu’il participait au Salon du livre de la Côte-Nord pour y faire la promotion de son premier livre, «Dure soirée» qui a été vendu à plus de 30 000 exemplaires.
Une présence qui n’était pas passée inaperçue puisqu’il avait alors été choisi comme le coup de cœur des visiteurs de ce grand rassemblement littéraire. Très satisfait de son incursion dans ce milieu, il n’écarte pas la chance de répéter l’expérience à nouveau dans un proche avenir.
«Je ne sais pas encore si ce sera un tome 2 à Dure soirée. J’ai quelques idées en banque. J’écris des choses depuis 20 ans. Écrire pour être lu, c’est un processus différent. Ça se fait plutôt de manière solitaire. J’ai bien aimé l’expérience. Il est certain que je vais le faire à nouveau», soutient celui qui voit également le métier d’auteur comme un complément logique à son parcours artistique.
Contenu du spectacle
Dans «Furieusement calme», l’humoriste arrive à se confier plus aisément au public. Une situation qui s’explique par le fait qu’il ait aujourd’hui une plus grande confiance sur scène. «Au départ, je me livrais moins facilement aux gens. J’arrive maintenant à le faire plus facilement, explique-t-il. J’ai constaté que le fait d’aborder un thème de manière plus personnelle, ça rend l’approche plus humaine. Je me tanne aussi beaucoup moins à le faire.»
Sans entracte, François Morency propose un spectacle qui est à son image. «Comme auparavant, j’ai décidé des thèmes qui sont abordés dans le spectacle. J’ai fait valider son contenu par des collègues de travail, en qui j’ai pleinement confiance. Ils m’ont permis de jeter un regard différent sur le spectacle qui débute avec un film de 7 minutes dans lequel je relate avec beaucoup d’humour mon enfance», précise-t-il.
En plus d’être «morning man» à la station NRJ, l’humoriste poursuit actuellement la tournée de son 4e one man show qu’il présentera le 27 février à 20h au Centre des arts de Baie-Comeau et le 28 février à 20h à la salle Jean-Marc-Dion de Sept-Îles.
(Photo : courtoisie)
