Bodh’aktan: Toujours aussi énergique

Par Éditions Nordiques 31 mars 2016
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À l’image de son répertoire musical à saveur rock-trad, Bodh’aktan s’engage à faire lever le party au Centre des congrès de Sept-Îles comme il a toujours aussi bien su le faire.

Armé d’un troisième album éponyme, lancé le 19 février, la popularité de Bodh’aktan est incontestable. Après un court arrêt en Italie, la formation québécoise reviendra mettre le feu aux planches du Centre des congrès de Sept-Îles, le 1er avril à 20h, en donnant vie à des chansons festives aux refrains rassembleurs. Un élément qui contribue grandement à en faire sa renommée.   

Sur ce nouvel album éponyme, Bodh’aktan adopte une facture musicale assez similaire à ce qu’elle a fait auparavant. «On s’est permis des choses en gardant le son de Bodh’aktan. Les guitares, les violons et la cornemuse y sont toujours omniprésents. On ne s’est mis aucune barrière. À l’exception d’Alain Barriault qui réside à Havre-Saint-Pierre, tous les autres membres se sont réunis à Québec pour son enregistrement», précise son guitariste, Alexandre Richard.

Même si réalisé en un court laps de temps, ce disque comporte des chansons qui n’en demeurent pas moins plus abouties. «Ça parle du bagage qu’on a eu dans les cinq dernières années. C’est un album de voyage, explique-t-il. Chaque chanson est un peu comme une carte postale. Elle est rattachée à ce que l’on a vécu ou à un personnage qu’on a connu. Notre bonne humeur est toujours là et elle est tout aussi contagieuse.»

Au fil des ans, la chimie est demeurée intacte entre les membres grâce à leur sens de l’humour. Un point commun qu’ils partagent tous. «La vie de tournée n’est pas toujours simple. C’est par l’humour qu’on arrive très souvent à désamorcer les conflits. On se crée des personnages et on se raconte des jokes. Ça devient rapidement des «inside» entre nous, confie-t-il. On se sent constamment en vacances. On fait tout par plaisir. Même si on court tout le temps. Il y a peu de moments libres pour faire du tourisme.»

Lorsqu’il est sur scène, le groupe s’engage à conserver la même énergie qui en a fait sa renommée jusqu’à maintenant et qui fait en sorte que chacun de ses spectacles devient un événement en soi. «Notre musique parle d’elle-même. Elle est joyeuse. Elle donne envie aux gens de faire la fête. Ça ne prend vraiment pas grand-chose de plus pour allumer le feu», affirme-t-il.

Pour ce spectacle au Centre des congrès de Sept-Îles qui s’inscrit dans sa tournée Les Grandes Débarques de la Saint-Patrick, Bodh’aktan sera accompagné de deux autres groupes soient Iris Moutarde et Carotté qui dispose d’un répertoire musical fortement différent, mais alimenté par des influences similaires. Un moment qui s’annonce riche en énergie.

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Carotté: Un répertoire festif transposé sur scène

Avec un répertoire à saveur folk trad, le groupe Carotté promet d’offrir une prestation débordante d’énergie lors de son passage sur la Côte-Nord. Un moment au cours duquel il interprètera certaines chansons de son plus récent disque «Punklore et Trashdition», un produit musical assez singulier au Québec qui représente un véritable appel à la fête.

Agriculteur de profession, l’un de ses guitaristes, Médé Langlois, est le propriétaire d’une terre qui appartient à ses ancêtres depuis 1667. «J’ai baigné dans le folklore dès ma jeunesse. À l’adolescence, je me suis intéressé à la musique punk. Le groupe a pris forme quand j’ai rencontré une gang qui faisait du folklore québécois dans un marché à Deschambault (Grondines), confie-t-il. À force de se voir et de se côtoyer, on a parti un band.»

Selon lui, l’agriculture a toujours occupé une place très importante dans le folklore québécois. Un élément que l’on retrouve dans ses chansons. «Les deux genres musicaux qu’on mélange sont très engagés et festifs. Ils se marient très bien. Oui, on met son cerveau à off, mais ça détend, explique-t-il. Je crois sincèrement qu’on contribue ici à remettre le folklore à l’avant-plan et à susciter de l’intérêt à longueur d’année, et non seulement durant le temps des Fêtes.»

Un party endiablé

Avec une énergie similaire à celle de Bodh’aktan, le groupe adopte une sonorité qui se rapproche beaucoup plus du folklore québécois que du folklore irlandais. «Le folklore vient du même endroit. Ça puise ses racines un peu partout dans le monde. On nous appose la même étiquette, soutient-il. Pour Les Grandes Débarques, on a la chance de se retrouver une vingtaine de musiciens en tournée et tout se déroule bien. On s’entend très bien.»

Un mélange que le guitariste n’hésite pas à qualifier d’explosif. «Lorsqu’on vient nous voir en spectacle, il est difficile de rester les deux pieds à terre. C’est festif du début à la fin. Si quelqu’un veut s’amuser et danser, il en aura pour son argent. On réussit à amener sur scène notre propre couleur. On est six sur scène. Notre musique circule aussi bien dans des grandes salles que dans des petites salles. Elle se prête bien à des contextes plus intimistes», avance-t-il.

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