La ringuette fait son entrée à l’école Jean-du-Nord

Par Sylvain Turcotte 6:30 AM - 9 juin 2023
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Les enseignantes en éducation physique Natasha Monger et Marie-Pier Primard sont prêtes à faire la promotion de la ringuette qui sera offerte en parascolaire pour les élèves de secondaire 1, 2 et 3 de l’école Jean-du-Nord dès 2023-2024. 

On se dit parfois qu’il y a certaines activités ou programmes qu’on aurait aimé voir être offerts à notre école du temps qu’on y était. C’est ce que se disait Marie-Pier Primard et Natasha Monger. Les deux enseignantes en éducation physique et à la santé à l’école Jean-du-Nord ont décidé de mettre sur pied la ringuette en parascolaire.

« Quand j’étais à l’université (Sherbrooke), j’y pensais, c’était un projet que j’avais en tête, que je voulais faire un jour », a mentionné Marie-Pier Primard.

Les deux enseignantes, qui en sont à leur deuxième année de boulot à l’école Jean-du-Nord, pourront ainsi transmettre leur passion et leurs connaissances.

« Nous sommes deux personnes qui veulent s’investir, qui aiment transmettre et être là pour les jeunes. C’est un autre lien prof-élève », ont-elles dit.

Mme Monger parle aussi du fait que ça devrait faire augmenter le pourcentage de filles qui font de l’activité physique au secondaire.

Il y a un mois, environ, qu’elles ont lancé les démarches pour offrir la ringuette en parascolaire, dès l’année 2023-2024. Elles ont eu l’aval de la directrice Marie-Ève Murray, qui était ouverte au projet.

Elles se sont aussi entendues avec l’Association de ringuette de Sept-Îles, pour que les futures filles aux couleurs du Husky soient affiliées et qu’elles aient droit à un bonbon, une participation à un tournoi.

Elles auront aussi leurs heures de glace deux matins par semaine. D’autres projets pourraient s’ajouter.

L’Association de ringuette voit d’un très bon oeil cette nouvelle.

« On voit ça comme un gros plus. C’est vraiment plaisant de voir que les filles vont pouvoir avoir des pratiques supplémentaires en semaine et de voir que ça va très probablement donner le goût à d’autres de s’inscrire », a fait savoir sa vice-présidente, Sophie Bourgeois.

En mode promo

La publicité peut donc être lancée. Même si Marie-Pier Primard et Natasha Monger ne prendront les inscriptions qu’à la rentrée scolaire, plusieurs filles ont déjà démontré leur intérêt.

« Il y a d’anciennes joueuses qui veulent offrir leur équipement, plusieurs disent que ça aurait été leur rêve d’avoir ça à l’école et qu’on va faire des jalouses », a dit Mme Primard. 

Les seuls critères pour joindre du Husky ringuette en parascolaire : être en secondaire 1, 2 ou 3, avoir un équipement complet, savoir patiner de l’avant et de l’arrière et savoir freiner. 

« On ne demande pas aux filles d’avoir déjà joué à la ringuette, mais d’avoir la base du patin », a mentionné Mme Primard, qui s’attend à voir des jeunes renouer avec ce sport ou s’y intéresser.  

Pour Marie-Pier Primard et Natasha Monger, il y a déjà longtemps qu’elles sont passionnées par ce sport.  

« Mon père (Kevens) ne voulait pas trop me voir au patinage artistique et moi je voulais jouer au hockey. Quand j’ai vu la ringuette, je suis tombée en amour avec ce sport », a mentionné Mme Primard.

Elle a commencé à l’âge de 3 ans. Son père avait caché son âge puisque l’Association acceptait les filles à partir de 4 ans. 

Le portrait est pratiquement le même pour sa collègue Natasha Monger.

Toutefois, elle a dû arrêter de pratiquer ce sport en raison des impacts d’une commotion cérébrale survenue lorsqu’elle était en secondaire 5.

Elle a par la suite été entraîneure et arbitre.

Elle a même essayé de partir la ringuette à Chicoutimi lors de ses études universitaires, mais la pandémie s’est pointée. 

En cours d’année scolaire, Mme Primard entraîne également le Husky de Jean-du-Nord pour le cross-country, le club de course et l’athlétisme.

Mme Monger fait partie du personnel d’entraîneur du programme de football.

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