Journée du vêtement récupéré : un symbole fort qui dépasse les frontières nord-côtières
Les représentants des municipalités membres de la Régie de gestion des matières résiduelles de Manicouagan, de gauche à droite : Claude Lavoie - Ragueneau, Steeve Grenier - Franquelin, Étienne Baillargeon - Baie-Trinité, Michelle Martin – Pointe-Lebel, Isabelle Giasson – directrice générale, Julie Guay – Chute-aux-Outardes, Julien Normand – Pointe-aux-Outardes et président de la RGMRM, Réjean Sini – Godbout et Michel Desbiens – Baie-Comeau. Photo : Courtoisie
Pour sa troisième édition, la Journée du vêtement récupéré, initiée par la Régie de gestion des matières résiduelles de Manicouagan (RGMRM) en 2020, dépasse les frontières de la Côte-Nord. Grâce à un travail de concertation, un symbole fort est lancé pour sensibiliser à la problématique de la surconsommation et à l’impact néfaste du textile sur l’environnement.
La Corporation de protection de l’environnement de Sept-Îles (CPESI), la MRC de La Haute-Côte-Nord, la RGMRM, la Régie des matières résiduelles du Lac-Saint-Jean (RMR), la Régie intermunicipale de traitement des matières de la Gaspésie (RITMRG), la Ville de Baie-Comeau et la Ville de Sept-Îles se sont unis pour lancer un symbole dans le cadre de la Journée du vêtement récupéré, qui se déroulera le 1er juin.
Le symbole, présenté sous forme d’un triangle fabriqué à partir de denim, représente l’engagement vers une consommation responsable de vêtements. La forme pointue du triangle évoque un sens de direction et de progression, symbolisant l’avancement vers un objectif.
« Le triangle rappelle également le Möbius qui est le symbole des matériaux recyclables. Le jeans, quant à lui, est un vêtement emblématique, universel et unisexe », explique la directrice générale de la RGMRM, Isabelle Giasson, fière d’avoir réussi à réunir autant de partenaires, de régions différentes, à une même table.
« C’est un visuel fort qui parle », résume-t-elle, heureuse du résultat de ce travail de concertation.
Notons également que le denim est connu pour avoir une empreinte environnementale élevée lors de sa production.
Une journée pour sensibiliser à l’impact de l’industrie du textile
La Journée du vêtement récupéré vise à susciter une réflexion sur les différents modes de consommation individuelle et collective du textile ainsi que sur leurs conséquences environnementales.
« L’industrie du textile est en effet l’une des plus polluantes au monde, juste après l’industrie pétrolière », rappelle Mme Giasson.
Les statistiques démontrent que ses émissions de gaz à effet de serre s’élèvent à 1,2 milliard de tonnes équivalent CO2, dépassant ainsi l’impact combiné du transport aérien et maritime à l’échelle mondiale.
Au Québec, selon RECYC-QUÉBEC, plus de 12 kg de vêtements par personne sont jetés chaque année, en excluant les rejets des centres de tri, les dons et les exportations, dont beaucoup finissent à l’enfouissement.
L’union de tous est essentielle pour faire face à cette problématique, car « seul, nous allons vite, mais ensemble, nous allons loin » d’affirmer la directrice générale de la RGMRM.
C’est pourquoi cette année se distingue par l’adhésion de plusieurs acteurs partageant la volonté de changer la perception de la consommation du textile grâce à des actions visant à informer, sensibiliser et éduquer la population sur les problématiques liées au textile.
La CPESI, la MRC de La Haute-Côte-Nord, la RMR, la RITMRG, la Ville de Baie-Comeau, la Ville de Sept-Îles et la RGMRM lancent donc une invitation à toute la population à s’habiller en mode friperie et à arborer le symbole du triangle de jeans, représentant leur engagement à :
• réévaluer nos besoins et la pertinence de nos achats;
• opter pour des vêtements plus durables;
• porter des vêtements récupérés;
• réparer plutôt que de jeter;
• favoriser le don et l’échange.
Aussi, des activités seront organisées par les sept organisations dans leurs territoires respectifs.
La CPESI, la MRC de La Haute-Côte-Nord, la RMR, la RITMRG, la Ville de Baie-Comeau, la Ville de Sept-Îles et la RGMRM aspirent à ce que la Journée du vêtement récupéré devienne une célébration nationale, impliquant une participation à grande échelle et un changement durable de comportement en matière de
consommation textile.
« Je suis confiante que nous pourrons y arriver », conclut Isabelle Giasson, ajoutant que des démarches seront entreprises afin de rallier encore plus de partenaires l’an prochain.
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