Les 30 ans de la Salle Jean-Marc-Dion vus par…

Par Sylvain Turcotte 6:00 AM - 2 mars 2023
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Le décompte affiche 30 ans remplis de vitalité culturel, d’évolution et de souvenir pour la Salle Jean-Marc-Dion de Sept-Îles. Laissons des personnalités nous les raconter à travers leurs histoires et impressions.

La maison pour Louis-Jean Cormier

Louis-Jean Cormier était dans les tout débuts de son adolescence quand la Salle Jean-Marc Dion est apparue dans le paysage septilien. Il jonglait alors entre le hockey et la musique, vers laquelle il se sera finalement tourné. Ce lieu de diffusion, il le connait bien. Il a foulé ses planches une douzaine de fois, sinon plus.

À ses yeux, la Salle Jean-Marc Dion est une « pouponnière de talents, un lieu de représentation ». Sa famille y a été beaucoup impliquée, parlant notamment du mari de sa sœur Amélie, Blaise Gagnon, directeur général de 1998 à 2008.

Elle représente aussi son adolescence, avec non loin le skate parc, « un coin du boulevard qui me ramène des souvenirs. »

Louis-Jean y a joué avec Kalembourg, son band de Sept-Îles, et Karkwa. « Si je ne m’abuse, on a rempli la salle avec Kalembourg. On était à l’apogée et c’est un souvenir marquant. »

L’auteur-compositeur-interprète de Sept-Îles retient aussi quelques spectacles qui ont été présentés à la Salle Jean-Marc Dion. Parmi eux, la tournée de Daniel Bélanger pour les Quatre saisons dans le désordre, dans les années 90. Louis-Jean Cormier a eu la chance de se lier d’amitié avec les musiciens Rick Haworth et Mario Légaré.  

La Salle de spectacles de Sept-Îles, c’est aussi se sentir chez lui. « Je me sens à la maison, dans ma terre natale. »

Il voue un sentiment d’appartenance à ce lieu. « C’est comme au Vieux-Quai en Fête, les gens se pointent, il y a un respect mutuel. Je garde Sept-Îles à l’intérieur de moi, même si j’y suis sorti. »

« On l’occupe nous aussi » – Florent Vollant

S’il n’a pas souvenir d’y avoir joué du temps de Kashtin, Florent Vollant fait tout de même partie de l’histoire de la Salle Jean-Marc Dion. Depuis près de 20 ans, il en occupe la scène avec le spectacle de Noël qu’il a mis sur pied, accompagné de nombreux invités.

« C’est un lieu de rassemblement. C’est beau la salle. J’y vais pour voir des spectacles, mais on (artistes autochtones) l’occupe aussi, on fraternise et on échange avec la population de Sept-Îles. »

Comme spectateur, il a grandement apprécié la dernière présentation de Broue, un classique de la culture québécoise. Sur scène, il retient la participation de Jonathan Painchaud à un des spectacles de Noël. « C’est lui qui s’était offert. »

Il y aura un peu de Florent dans les festivités des 30 ans de la Salle Jean-Marc Dion en mai, alors que Maten, le groupe duquel fait partie son fils Mathieu Mckenzie, sera des célébrations. « On est fiers d’être là », a dit Mathieu Mckenzie. « C’est le fun qu’ils aient pensé à nous, à la musique autochtone », a ajouté Sam Pinette, autre membre du band. 

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