Deux porte-parole pour le mois de la sensibilisation au cancer du sein

Par Colombe Jourdain 10:22 AM - 6 octobre 2022
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La Fondation cancer du sein du Québec a maintenant une porte-parole supplémentaire aux côtés de Mitsou, il s’agit de Sarah-Maude Beauchesne. Photo courtoisie

Octobre marque le mois de la sensibilisation au cancer du sein. Cette année, la campagne de la Fondation cancer du sein du Québec, sous le thème Faisons la lumière sur le cancer du sein, s’est amorcée avec l’annonce d’une nouvelle porte-parole, l’auteure, scénariste et comédienne Sarah-Maude Beauchesne. Elle s’ajoute à Mitsou pour qui c’est la 16e année comme porte-parole.

« À 32 ans, j’ai été ébranlée d’apprendre que j’étais dans la mire du cancer du sein puisqu’il s’agit du cancer le plus diagnostiqué chez les femmes de 30 à 49 ans au Québec », souligne la nouvelle porte-parole, mieux connue pour sa série télé Fourchette ou son blogue Les Fourchettes, également titre de son livre qui rassemble de courtes histoires issues du blogue.

Effectivement, la Fondation indique que le cancer du sein est le cancer le plus diagnostiqué au monde. Cette année, ce sont 6 900 Québécoises qui apprendront qu’elles ont un cancer du sein et celles qui en décéderont sont estimées à 1 350.

« Les statistiques actuelles indiquent qu’au Québec, 1 femme sur 8 sera diagnostiquée avec un cancer du sein au cours de sa vie, et 1 femme sur 34 en mourra » montrent les chiffres recueillis par la Fondation.

Et, ce cancer frappe de plus en plus les jeunes femmes de 30 à 49 ans pour qui c’est le cancer le plus diagnostiqué. La Fondation du cancer du sein du Québec recommande que le dépistage soit fait plus tôt à 40 ans, à l’instar de ce que préconise le programme québécois de dépistage du cancer du sein qui débute à 50 ans. Cela a pour effet que les cancers du sein diagnostiqués chez les jeunes femmes sont souvent plus avancés.

La Fondation mise sur la prévention. « La sensibilisation est la clé d’un dépistage précoce et elle permet de sauver plusieurs vies. En pratiquant l’observation des seins, les femmes apprendront à connaître leurs seins et seront capables de reconnaître les changements récents et persistants qui méritent une investigation approfondie ».

L’organisme mentionne également que les hommes aussi peuvent être touchés par le cancer du sein bien qu’ils ne représentent que moins de 1 % des cas.

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