Maisons : un marché de vendeurs

Par Sylvain Turcotte 7:00 AM - 30 janvier 2022
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Les maisons à vendre sont rares depuis quelques temps.

Le marché immobilier est favorable aux vendeurs depuis un bout à Sept-Îles et Port-Cartier, une répercussion du peu de maisons à vendre.

Selon les données de la fin décembre, il y avait à peine cent maisons à vendre pour le secteur de Sept-Îles (Gallix à Matamek) et quelque quarante pour Port-Cartier (Brochu à Pentecôte). C’est près de la moitié de ce que devrait être le portrait normal.

« C’est partout pareil », assure Marc Pelletier, courtier immobilier pour Via Capitale. Il n’y a pas beaucoup de maisons, donc peu de choix à offrir, ajoute-t-il. C’est un marché de vendeurs, vu la rareté. »

Mélanie Truchon, courtière pour Re/Max en compagnie de sa sœur Caroline et de son père Christian, partage les mêmes propos. Son paternel soutient qu’il faut remonter à 2012 pour un marché similaire.

Mme Truchon avance comme explication que les gens sont peut-être plus frileux à vendre en temps de COVID et qu’il y a moins de déménagements pour le travail.

« Les gens pensaient peut-être mettre leur maison à vendre avant la pandémie, mais là certains étirent et sont moins pressés. Ils travaillent plus de la maison. On voit moins de gens qui arrivent, à part pour des métiers où ça roule (milieu de la santé, de la police…). »

Par ailleurs, les maisons qui étaient en vente 2021 se sont vendues, en moyenne, dans un délai de trois à quatre mois.

« Si la maison est à un bon prix, elle va sortir rapidement », indique Marc Pelletier. « Les maisons restent moins longtemps sur le marché. Les gens doivent faire un choix avec le peu de critères », soutient Mélanie Truchon.

Pour ce qui est de la question de la surenchère, les deux courtiers interpellés indiquent que la région n’a pas vécu la même situation qu’ailleurs en province.

Concernant la question à savoir comment se déroulent les visites des maisons dans le contexte des mesures sanitaires? « On est très prudent. On limite le nombre de personnes et on demande aux vendeurs de ne pas rester. On ne touche à rien », précise M. Pelletier.

« Pour les visites, nous gardons le plus possible le 2 m et nous avons notre masque en tout temps. Pour le moment, les visites en présentiel sont encore autorisées », a répondu Mme Truchon.

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