26 avril 2024
Que ce soit l’enjeu qui a retenu son attention en 2021 ou le dossier prioritaire en 2022 pour lui, la réponse est la même pour le préfet de la Minganie, Luc Noël, le transport.
Il explique que sa grande déception de la dernière année a été le fait que la coopérative aérienne TREQ, n’ait pu prendre son envol.
Pour M. Noël, en raison des grandes distances qui existent entre la Minganie et le reste du Québec, il faut absolument un service de transport aérien fiable et accessible dans la région.
Le préfet est inquiet par les déclarations de membres du gouvernement québécois qui laisse à penser que les entreprises aériennes déjà existantes seraient subventionnées.
« Je ne peux pas croire qu’on va encore subventionner des compagnies que ça fait des années qui nous égorgent au niveau des tarifs et qui n’étaient pas présentes quand on en avait besoin », affirme M. Noël.
« C’est désolant que le gouvernement québécois n’ait pas encore embarqué dans TREQ », ajoute-t-il.
Pour le préfet, l’enjeu du transport et du désenclavement de la Côte-Nord et la Minganie sera encore une priorité en 2022 parce que ce dossier est lié au développement économique et à l’attraction de nouveaux travailleurs.
Diminuer l’isolement
Il croit qu’un service aérien de qualité permettrait de diminuer l’isolement que de nouveaux arrivants peuvent vivre en Minganie.
« Avec cela, on peut attirer des travailleurs qui auront l’opportunité de rendre visite à leurs familles vivant à l’extérieur de la Côte-Nord de temps en temps », croit le préfet.
M. Noël pense qu’une cohésion entre le gouvernement et le milieu régional peut influer sur la courbe démographique.
« Si le gouvernement nous aide à améliorer l’accessibilité au territoire et que nous en Minganie on travaille à offrir des services de qualité comme des places en garderie, c’est ainsi qu’on va être capable d’attirer de nouveaux travailleurs », explique Luc Noël.
