« Pas de changement, pas d’agrément » – Suzanne Cassista

Par Sylvain Turcotte 12:45 PM - 27 octobre 2021
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Suzanne Cassista quitte l’Élyme des sables après 13 ans pour relever de nouveaux défis. Photo courtoisie

Suzanne Cassista avait besoin de changements après treize ans à la direction de l’Élyme des sables, la maison de soins palliatifs de Sept-Îles qu’elle a vu naître. Un nouveau défi l’attend dès le 6 décembre comme chef d’escale de Destination Sept-Îles Nakauinanu, dans un milieu qu’elle aime, les croisières.

« Pas de changement, pas d’agrément. Ça ne s’explique pas (ce besoin de changement). En treize ans, j’ai amené l’Élyme des sables où elle est. J’avais besoin de changements, et les croisières, c’est mon mode de prédilection de vacances », a-t-elle laissé entendre au bout du fil.

Mme Cassista voulait aussi sentir une énergie différente, être moins dans l’épreuve, dans le deuil. Les croisières lui apporteront une nouvelle dynamique avec le bonheur et le sourire des passagers. « Faire connaître Sept-Îles sera une belle opportunité », a-t-elle ajouté.

Elle a aussi précisé que ce n’est pas elle qui est allée au-devant pour ce poste, mais des chercheurs de tête qui l’ont approchée.

« Il y a une porte qui s’est ouverte et je me suis dit pourquoi pas. Ç’a été une décision longuement réfléchie. À travers les étapes, je me suis convaincu que c’était la bonne chose. Je suis une fille de défis et ça en sera un autre », a-t-elle mentionné.

Non loin de l’Élyme

Oui, Suzanne Cassista quittera son poste de directrice générale de l’Élyme des sables, mais elle n’en restera pas loin.

« Je vais toujours rester une bénévole assidue pour supporter le comité de financement du mieux que je peux. Je ne sortirai jamais complètement de l’Élyme », assure-t-elle.

Mme Cassista part d’un lieu où elle a été marquée par l’humanité, la générosité et le vouloir du personnel soignant pour offrir le meilleur en fin de vie.

« C’est le don de soi, l’empathie. Je suis arrivée de nulle part. 13 ans plus tard, à l’époque, j’avais pris la meilleure décision. »

L’Élyme des sables, c’est aussi une maison de soins palliatifs qu’elle a mis au monde en compagnie de bénévoles.

« On a commencé avec une bâtisse vide, bâtie par des bénévoles. Il fallait faire connaître l’Élyme des sables, faire tomber les mythes sur les soins palliatifs. Les gens disaient que ça ne marcherait pas et, après treize ans, elle a la renommée qu’elle a. Elle peut encore prendre de l’expansion au niveau des services rendus », a-t-elle conclu.

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