Le Programme de développement hockey école de Uashat mak Mani-utenam prend de l’ampleur

Par Sylvain Turcotte 9:30 AM - 23 octobre 2021
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Le Programme de développement hockey Joé Juneau regroupe 160 jeunes de la 2e à la 5e année du primaire des écoles Johnny-Pilot (Uashat) et Tshishteshinu (Mani-utenam) .

Le programme de développement hockey école (PDHÉ) Joé Juneau des écoles primaires de Uashat mak Mani-utenam est de retour sur la glace. Les entraîneurs Dany Gauvin et Emmanuel Fontaine accueillent 160 jeunes pour l’année scolaire 2021-2022.

C’est un retour pour le programme après un arrêt d’un an en raison du contexte de la pandémie. Pour ne pas priver les jeunes qui auraient pu en bénéficier l’an passé, les responsables ont élargi l’offre aux élèves de 4e et 5e années, qui s’ajoutent ainsi aux 2e et 3e années.

Ils sont quatre-vingt à l’école Johnny-Pilot et autant à l’école Tshishteshinu à avoir leur cours d’éducation physique, via le programme, à l’aréna Conrad-Parent pour ceux de Uashat et à l’aréna Mario-Vollant pour ceux de Mani-utenam.
Dany Gauvin indique d’ailleurs que plus de la moitié des jeunes du Programme de développement hockey école Joé Juneau sont des filles.

Depuis le début de l’année scolaire, les hockeyeuses et hockeyeurs ont eu droit à dix pratiques, avant celles de cette semaine. Les premiers entraînements ont surtout servi aux jeunes à retrouver la forme. Selon les semaines, c’est deux ou trois heures sur la glace. « On voit le progrès », a exprimé Dany Gauvin.

« On a commencé avec un peu de retard en raison des équipements. Le secteur Éducation d’ITUM a fourni l’équipement à ceux et celles qui n’en avaient pas », a-t-il. « C’est reparti, en souhaitant que tout aille bien. L’objectif du programme demeure le même, soit la réussite scolaire et la rétention à l’école. Il y en qui vont à l’école, car ils aiment le hockey. »

L’engouement pour le PDHÉ est tel que près de 75% des jeunes des deux écoles l’ont choisi pour leur cours d’éducation physique. « On ne peut pas demander mieux. L’engouement grandit et Vicky Lelièvre (directrice de l’éducation à ITUM) ne veut pas refuser de jeunes. ITUM croit vraiment au programme et c’est pourquoi il a investi pour les quatrième et cinquième années. »

M. Gauvin a mentionné que le programme sera étendu aux élèves de 6e année l’an prochain. Peut-être même au secondaire dans deux ans. « On devra former de nouveaux entraîneurs. »

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