Plus de pouvoir aux régions, promet Lisée

Par Jean-Christophe Beaulieu 2 septembre 2018
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Le chef du Parti Québécois Jean-François Lisée était à Sept-Îles dimanche matin. S’il est élu, il s’engage à « couper le cordon » entre Québec et les municipalités.

Dès le début de la conférence de presse, Jean-François Lisée est entré dans le vif du sujet.

«Avec un gouvernement péquiste, il y aura un avant et un après dans le pouvoir des régions», a-t-il lancé d’entrée de jeu. «Vous n’aurez plus les gens de Québec qui regarde par-dessus votre épaule, disant :  ça, ce n’est peut-être pas un bon projet pour vous», a-t-il illustré, en s’adressant aux décideurs locaux.

Il s’est d’ailleurs engagé à rétablir les sommes vouées au développement régional, telles qu’elles étaient avant que les libéraux ne les réduisent. Cela représenterait 87 millions $ sur quatre ans.

Outre le changement de main pour les décisions régionales, il promet que les municipalités seront davantage consultées avec un gouvernement péquiste.

«Pour l’instant, les régions apprennent les plans d’investissements. Nous, on croit qu’elles devraient plutôt être consultées dans la conception même de ces plans. On va même plus loin. Dorénavant, les régions auront un pouvoir de recommandation dans les investissements nationaux sur le territoire de la province.»

Selon M. Lisée, le gouvernement ne respecte pas les régions tant qu’il ne respecte pas leur capacité de décider.

Lever le voile sur Apuiat

Questionné sur le projet Apuiat, le chef du PQ dit que cela semble être un bon projet.

«Mais tant que je n’ai pas vu toutes les données, je ne peux le conclure définitivement», a-t-il admis

Il demande ainsi à Hydro-Québec de lever le voile sur l’entente de principe conclue la semaine dernière entre la société d’État et les promoteurs du projet éolien. Selon lui, les Québécois sont en droit de connaitre les informations liées à l’entente.

«Le prix d’achat de l’électricité, la répartition des bénéfices pour les communautés, on veut savoir la vérité. Je veux cette transparence avant les élections, pas après»

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