Les Astérides profitent de nouveau des Olympiennes Tracy Little et Karine Thomas

Par Sylvain Turcotte 21 août 2018
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Ultra-Trail Harricana

Jacob Girard (1108), aux avant-poste du départ du 10 km de l’Ultra-Trail Harricana du Canada. Le Port-Cartois de 15 ans a terminé deuxième de l’épreuve comptant plusieurs coureurs d’expérience et adultes.

Encore cette année, le Club de nage synchronisée les Astérides de Sept-Îles prépare sa saison à venir de belle façon. Une vingtaine de filles profitent des conseils et enseignements des entraîneures invitées du camp d’été, les Olympiennes Tracy Little et Karine Thomas, présentes pour trois jours au camp, amorcé dimanche, et qui se conclura le 23 août.

Little et Thomas sont des habituées du camp organisé par les Astérides. Tracy compte cinq ou six visites à Sept-Îles. Pour Karine, c’est sa deuxième participation. «On aime ça travailler ensemble», diront les deux femmes, qui ont vécu les Olympiques chacune deux fois (2008-Pékin et 2012-Londres pour Little et 2012 et 2016-Rio pour Thomas). «Sept-Îles, c’est un de mes clubs de nage synchronisée préférés», exprimera la première, qui entretient de belles amitiés avec les gens du club.

Question d’équilibre…  

Le plaisir et le travail sont au rendez-vous des journées du camp, des journées très exigeantes et compactes, tant pour les athlètes que les entraîneures. Garder un équilibre s’avère donc la clé.

«Les filles apprennent beaucoup. Après la pause d’été, c’est bien de sentir l’eau», ont mentionnée les deux entraîneures invitées. «Le but, c’est de leur apprendre à avoir une éthique de travail de haute performance et d’avoir du plaisir. On leur a aussi parlé de nos expériences et de ce que ça prend pour être meilleur dans leur sport», ont-elles renchéri, rappelant l’importance de toujours revenir à la base, peu importe le niveau.

Et de confiance

Tracy Little et Karine Thomas ont accentué le temps en piscine pour l’édition 2018 du camp du Club de nage synchronisée de Sept-Îles. Les éléments techniques et acrobatiques dans l’eau sont particulièrement abordés. «Il faut que les filles soient plus rapides. On leur enseigne à quel point le sport a bougé, a évolué. On espère qu’elles sortiront du camp avec de nouvelles façons de faire et qu’elles seront confiantes et d’attaque pour les défis qui s’en viennent pour elles», ont-elles conclu.

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