Aide médicale à mourir : le nombre de demandes bondit sur la Côte-Nord

Par Éditions Nordiques 19 février 2018
Temps de lecture :
Aide médicale à mourir
Caring senior woman supporting sick husband at hospital

Sept citoyens de la Côte-Nord ont obtenu l’aide médicale à mourir entre les mois de juin à décembre 2017. C’est énorme si l’on tient compte que depuis l’entrée en vigueur de la politique sur les soins de vie en décembre 2015, une personne par semestre avait vu ses souffrances prendre fin par ce moyen.

Charlotte Paquet – Le Manic 

Au Centre intégré de santé et de services sociaux de la Côte-Nord, qui dépose une fois aux six mois un rapport sur les soins de vie, on se dit incapable d’expliquer cette hausse. S’il y a une chose de sûre, c’est que l’on entend de plus en plus parler de l’aide médicale à mourir dans les médias.

Si sept personnes ont obtenu l’aide médicale à mourir, il n’en reste pas moins que neuf demandes ont été adressées pendant le dernier semestre de 2017. Dans un cas, la demanderesse est décédée la veille même de la journée prévue pour la concrétisation du protocole de fin de vie. Dans l’autre cas, le demandeur a essuyé un refus pour un motif médical. C’était la première fois qu’une demande pour l’aide médicale à mourir était refusée sur la Côte-Nord.

Rappelons que l’aide médicale à mourir est une option offerte aux personnes « pour qui toutes les options thérapeutiques, curatives et palliatives ont été jugées insatisfaisantes et qui préféreraient mourir plutôt que de continuer à souffrir », peut-on lire sur le site Internet du ministère de la Santé et des Services sociaux.

L’aide médicale à mourir consiste en l’administration de médicaments par un médecin à une personne en fin de vie afin d’entrainer son décès.