Le Festin de Cupidon: À la Source poursuit la tradition

Par Éditions Nordiques 10 février 2017
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La directrice de À La Source, Julie Rousseau, la directrice de l’information, Fanny Lévesque et sa fille, Béatrice Poliquin.

Au profit d’À la Source Sept-Îles, le Festin de Cupidon est de retour pour une 8e édition, le 18 février. Cette année, la directrice de l’information du Journal Le Nord-Côtier, Fanny Lévesque, agit à titre de maman d’honneur de cet événement-bénéfice qui se démarque par son originalité.  Une agréable façon de célébrer la Saint-Valentin.

Dès le moment où elle est tombée enceinte, Fanny Lévesque souligne n’avoir eu aucun doute qu’elle tenterait l’allaitement maternel. «Je ne m’étais mis aucune barrière. Je voulais l’essayer. Dès que ç’a commencé, j’y ai pris goût. Au départ, c’était très exigeant, mais ça m’apportait beaucoup. Je suis littéralement tombée en amour avec l’allaitement», affirme celle qui s’est fait un devoir d’en faire sa promotion à titre de membre de la première cohorte d’Ambition Sept-Îles.

Souhaitant retourner au travail rapidement, elle voulait s’assurer de trouver un moyen efficace de concilier l’allaitement et le travail.  «Je trouvais ça long à la maison, mais je voulais poursuivre l’allaitement. J’ai trouvé ça difficile d’arrêter. Je n’osais pas y penser. Je me sentais à l’aise là-dedans et c’est ce message que j’avais envie de transmettre aux femmes, confie-t-elle. Je voulais leur dire qu’il y a des solutions. Je suis tellement fière d’être allée au bout de cette aventure. Je n’en ai aucun regret.»

La directrice de l’information trouve important de préciser que l’allaitement demeure avant tout un choix personnel. «Ce n’est évidemment pas le seul moyen de tisser un lien avec son enfant», insiste Mme Lévesque, qui a allaité sa fille jusqu’à l’âge de deux ans. «Pour moi, c’était un lien qui était très fort. C’était un moment privilégié que j’avais avec Béatrice. C’est devenu rapidement un plaisir partagé. Mon association avec À la Source Sept-Îles s’est faite tout naturellement, ensuite.»

Une légitimité reconnue

Des services en périnatalité qui s’adressent principalement aux parents d’un enfant de 0 à 2 ans. «On se met à la disposition des gens à partir moment où ils souhaitent avoir un enfant. On leur offre un soutien. On leur fournit des réponses à différentes questions. Ils peuvent ainsi prendre des décisions éclairées, soulève la directrice d’À la Source Sept-Îles, Julie Rousseau. En quelque sorte, on les prépare à la naissance. On les rassure. On est très actif en matière d’allaitement. On a un bon réseau de marraine d’allaitement. On veut s’assurer que tout se passe le plus sereinement possible.»

L’organisme dispose aussi d’une ressource d’hébergement pour les familles de la Basse-Côte-Nord et de la Minganie qui doivent se déplacer à Sept-Îles pour l’accouchement. «On reçoit un montant du PSOC (programme de soutien aux organismes communautaires) qui ne répond pas à tous les besoins. On doit entretenir cette maison, dont nous sommes propriétaires. On se doit de réserver les chambres, comme si la femme accouche à sa 41e semaine de gestation. On n’a aucun contrôle sur la durée de leur séjour. Les coûts sont très abordables», précise Mme Rousseau.

Festin de Cupidon

L’idée de cette activité-bénéfice est née peu de temps après l’ouverture du Marché MelLau. Une initiative mise de l’avant à la base pour permettre à des familles avec de jeunes enfants de célébrer la Saint-Valentin dans le confort de leur domicile autour d’un repas pour deux à emporter. «Les gens n’ont pas de vaisselles à faire. C’est une belle option pour un souper d’amoureux. Des gangs d’amis se réunissent aussi. Depuis l’an dernier, on a un menu pour enfants à coût modique. Chacun peut y trouver son compte», lance-t-elle.

Les billets sont disponibles, au coût de 70$, auprès d’À la Source Sept-Îles, de ses marraines d’allaitement, de Fanny Lévesque et au Marché MelLau d’ici le 14 février.  Le coût du menu pour enfant est de 10$. Un service de livraison (centre-ville seulement) est offert pour la modique somme de 5$. Les repas pourront être récupérés au Marché MelLau, le 18 février entre 16h et 18h. L’organisme compte sur votre générosité pour l’aider à remplir sa mission.

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