La Sûreté du Québec regroupe ses postes administratifs

Par Éditions Nordiques 10 novembre 2016
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Les tâches administratives de la Sûreté du Québec seront regroupées à Sept-Îles et Baie-Comeau dans la région d’ici la fin du mois. Cette réorganisation des tâches au sein de la force policière a pour but de «ramener les bottines (des patrouilleurs) sur l’asphalte» et ne devrait pas entrainer de pertes d’emploi.

La Sûreté du Québec a décidé de «revoir la structure de gestion et d’administration» de ses postes. La SQ a fait le constat que «le travail administratif était souvent redondant et répétitif», a expliqué le lieutenant Jason Allard. Les policiers provinciaux ont donc entrepris une réorganisation de leurs effectifs pour «alléger les tâches administratives», ce qui permet «plus de présences sur le terrain» et rend «plus efficient les ressources humaines» en «évitant les doublages», continue le lieutenant Allard.

Trente postes ont été désignés centre de service pour regrouper les tâches administratives. Dans la région, le poste de Sept-Îles devient centre de service pour le poste Sept-Rivières auxiliaire de Port-Cartier, le poste de la Minganie à Havre-Saint-Pierre et celui du Golfe-du-Saint-Laurent à Blanc-Sablon.

Le poste de la SQ à Baie-Comeau sera quant à lui centre de service pour le poste Haute-Côte-Nord principal à Forestville, Haute-Côte-Nord auxiliaire à Tadoussac, Caniapiscau principal à Fermont et Caniapiscau auxiliaire à Schefferville. «On est à décider les 30 capitaines responsables de ces centres de service et qui vont chapeauter les autres postes», explique le lieutenant Allard.

Cette réorganisation ne devrait pas entraîner de pertes d’emploi ou de déplacements de postes. Celle-ci n’a pas non plus été enclenchée pour des raisons financières. «Il n’y a pas de gain pécunier de prévu. On parle plutôt de gain de présence policière», explique Jason Allard. Chaque centre de service aura à réorganiser lui-même, à partir du 23 novembre, les travaux administratifs pour les postes sous sa charge. «Il n’y a pas de formule préétablie. On sait que les besoins sur la Côte-Nord ne sont pas les mêmes sur la Rive-Sud de Montréal ou en Abitibi», explique le lieutenant Allard.

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