Jérôme St-Kant: De passage sur la Côte-Nord

Par Éditions Nordiques 24 septembre 2016
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Grâce à la tournée Route d’Artistes, Jérôme St-Kant aura le privilège de sillonner la Côte-Nord afin d’offrir deux prestations intimistes à Sept-Îles, le 27 septembre au Edgar Café-Bar et le lendemain à l’Auberge Le Tangon. Un rendez-vous musical au cours duquel il donnera vie à un répertoire à saveur folk, ponctué de forts accents country.

De son vrai nom Jérôme Charette-Pépin, Jérôme St-Kant s’est intéressé à la musique dès un très jeune âge. Une passion qui lui a été transmise par son grand-père lors d’une édition du Festival country de St-Tite. «L’écriture de chansons est ce qui me passionne le plus. C’est bien au-delà de l’intérêt pour la musique. C’est pour moi une manière que j’utilise pour faire le portrait d’une situation. J’aime observer le monde. Dans mes chansons, je partage ma vision du quotidien», explique-t-il.

Armé d’un vocabulaire coloré, il prend un immense plaisir à tout amplifier autour de lui. «Ça peut paraître parfois cru et osé. Avant tout, je crois que mes chansons reflètent bien le quotidien d’un gars qui a grandi à Québec, souligne-t-il. Plus tard, j’ai eu le désir d’aller vivre en région. C’est ce qui fait en sorte que j’ai des racines un peu moins urbaines. J’ai ressenti le besoin de comprendre le Québec et je voulais avoir un autre point de vue. Ce voyage m’a été utile pour peindre ces chansons.»

L’importance du contact humain

Dans la vingtaine, l’auteur-compositeur-interprète éprouve un certain rapport amour-haine avec la technologie. Un fait assez surprenant pour une personne de sa génération. «J’entretiens une drôle de relation avec la technologie. Ça me fait peur. Je suis en amour avec mon Québec et on a bien des luttes à mener, indique-t-il. Des choix importants s’imposent. Quand on vit dans le monde virtuel, je crois qu’on se met moins à l’action. On est moins conscient de tout ce qui nous entoure.»

Musicien de rue à Québec en été depuis six ans, il accorde beaucoup d’importance aux rapports humains. «J’aime être avec les gens. Nous ne sommes pas faits pour pleurer seuls. J’ai la preuve que les gens aiment être ensemble et écouter de la musique. Quand je vois mon entourage au restaurant avec leurs cellulaires, ça me désole. Je ne crache pas, pour autant, sur les bienfaits de la technologie», insiste-t-il.

Une expérience intimiste

Lors de sa visite sur la Côte-Nord, il sera accompagné à la guitare de Simon Kearney. Il interprètera plusieurs chansons originales et certaines qu’ils considèrent marquantes dans son parcours musical. «J’aime ce type d’expérience. Je recherche ce contact direct. Je me sens choyé d’avoir cette opportunité. Je suis conscient qu’on est beaucoup de bons musiciens à vouloir faire notre place dans le milieu musical», lance-t-il avec une très grande humilité.

 

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