Lancement d’un feuillet d’information sur les galets de Natashquan

Par Éditions Nordiques 5 mai 2016
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En présence de l’un de ses auteurs, Bernard Landry, un feuillet d’information ayant pour titre «Le site patrimonial des «Galets» de Natashquan : son histoire, ses fonctions, ses caractéristiques» fera l’objet d’une activité de lancement lors du Salon du livre de la Côte-Nord, le 7 mai à 16h45 au Café lettré.   

Le coauteur Bernard Landry sera présent au stand des auteurs nord-côtiers, les 7 et 8 mai de 13h à 16h au Cégep de Sept-Îles. Sur place, les gens auront l’opportunité de s’en procurer un exemplaire et d’obtenir une dédicace. Lors de l’activité de lancement, le café-lettré s’animera par la présentation d’un court DVD et la prestation d’une ou deux chansons de Gilles Vigneault portant sur le sujet. Un événement présenté en collaboration avec l’historien et chercheur, Guy Côté.

Un travail de longue haleine

L’autre auteur de cet ouvrage, Paul Charest, indique nourrir de l’intérêt pour les galets depuis un bon moment. «J’ai commencé à recueillir de l’information, il y a maintenant 50 ans, souligne-t-il. Bernard Landry et moi, on se connaît depuis 40 ans. On a accumulé ces données au fil du temps. La Côte-Nord est pour moi mon pays d’adoption. J’y retourne chaque année. J’ai une affection profonde pour Natashquan.»

Amoureux de la Côte-Nord, il s’est surtout intéressé au mode de vie des gens qui résident sur ce vaste territoire. Un sujet qu’il considère passionnant. «J’ai toujours eu de l’intérêt pour tout ce qui entoure la mer et la pêche. Ce sont des valeurs que je porte en moi. Mon amitié avec Bernard Landry m’a permis d’approfondir mes connaissances à ce sujet. J’ai eu accès à certains de ses écrits qui n’ont pas été publiés. On est tous les deux intéressés par le patrimoine. C’est un élément que nous partageons en commun», enchaîne-t-il.

Jusqu’en 2012, la survie de ce site patrimonial avait été assurée par 10 propriétaires. Depuis ce temps, la fondation «Avec Natashquan» a pris le relai. «Le terme galet représente le rocher sur lequel il se trouve. C’est le nom qu’on a finalement donné à tout le site, explique-t-il. Beaucoup d’établissements ne sont plus là. Ils ont été laissés à l’abandon par les pêcheurs. C’est commun à tous les villages de pêcheur. Malheureusement, ça tend à disparaître.»

Son contenu

Composé de 64 pages, ce livret sur les galets de Natashquan comporte la synthèse de plusieurs documents d’archives et la retranscription d’entretien réalisé par les deux auteurs au fil des ans. «C’est un site majeur. Il représente une activité économique prédominante pendant un siècle. Aujourd’hui, il n’est plus utilisé pour sa fonction première, soulève M. Charest. Il est l’emblème patrimonial de ce village. Il a été un important lieu de rassemblement et continue à l’être grâce à plusieurs initiatives.», lance-t-il.

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