Très connue du milieu littéraire jeunesse, Tania Boulet participera à la 32e édition du Salon du livre de la Côte-Nord, les 5 et 6 mai, pour y présenter son nouveau roman jeunesse «Une vraie fille», publié chez Québec Amérique.
Dans ce livre, Tania Boulet invite les lecteurs à suivre l’histoire de Mia, une adolescente de 14 ans, qui nourrit un intérêt pour le baseball à un point tel qu’elle rêverait de se joindre à l’équipe élite de la Côte-Nord. Une situation qui l’amène à être la seule fille d’une équipe de gars. «Parce qu’elle joue avec les gars, certains d’entre eux finissent par ne plus la considérer comme une fille en soi. C’est à tout le moins l’impression qu’elle nourrit», soulève-t-elle
La notion d’esprit d’équipe étant l’un des éléments principaux de ce roman jeunesse. «Un esprit d’équipe s’installe avec les gars. Il y a une histoire d’amour, mais elle n’en demeure pas moins secondaire. Ce livre ne fera pas l’objet d’une suite, même si je me suis beaucoup attachée aux personnages, enchaîne-t-elle. J’ai voulu ça plus léger que les deux volets d’Ensemble. C’est un roman d’été. Mia ne se pose pas 10 000 questions. Les choses vont relativement bien pour elle.»
Pour une première fois, l’auteure en situe son histoire à Havre-Saint-Pierre, la municipalité dans laquelle elle réside. Un récit inspiré par son vécu de mère puisqu’elle a accompagné son fils aux Jeux du Québec, il y a maintenant deux ans à titre de joueur de baseball. «Comme je m’adresse surtout aux adolescentes, je me suis mise dans la peau de l’une d’entre elles, explique-t-elle. Un sport auquel elle s’intéresse à la base pour l’un de ses «coachs». Ça va rapidement prendre bord. Ça va l’amener à prendre davantage confiance en elle.»
Son fils l’ayant aidé pour l’aspect technique de ce sport. «Je voulais que ce soit crédible pour ceux et celles qui connaissent le baseball et qui liront mon roman. J’ai demandé à mon fils de le lire pour s’assurer qu’il n’y ait pas là certaines incohérences. Je voulais comme toujours me coller à la réalité», lance-t-elle.
Lors de sa participation au Salon du livre de la Côte-Nord, l’écrivaine s’attend à de riches discussions avec les jeunes qui participeront aux journées scolaires et préscolaires de cette grande fête de la littérature. «Pour moi, ce type d’expérience est en soi une récompense. Comme le travail d’écriture s’effectue en solitaire, ces rencontres me nourrissent, ajoute-t-elle. J’ai vraiment hâte de recevoir les commentaires des jeunes sur mon livre.»
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