L’Agence canadienne d’évaluation environnementale conclut que le projet d’exploitation d’une mine d’apatite à ciel ouvert à Sept-Îles «n’est pas susceptible d’avoir des effets environnementaux négatifs importants».
C’est la conclusion que l’on peut lire dans le rapport d’étude approfondie de l’Agence, rendu public vendredi. L’organisme recommande néanmoins que le promoteur mette «en en œuvre un programme de suivi et en partager les résultats avec les autorités fédérales et le comité de consultation et de suivi» mis en place par Mine Arnaud.
Dans son analyse, l’Agence dit avoir tenu compte entre autres, de la documentation remise par le promoteur et des obligations décrites dans le décret émis par Québec en mars. Les préoccupations soulevées par la population et les nations autochtones (Uashat mak Mani-Utenam et Matimekush-Lac-John) lors des phases précédentes de consultations en 2012 et 2013 ont aussi été examinées.
«De nombreuses questions sur différents enjeux, notamment la qualité de l’air et de l’eau, la nuisance causée par le bruit et les vibrations et les effets sur la baie de Sept-Îles» avaient notamment été abordées, peut-on lire dans le document de quelque 150 pages.
Mine Arnaud satisfaite
«On est satisfait des conclusions, a réagi la porte-parole de Mine Arnaud, Kateri Jourdain. On n’a jamais lésiné sur l’aspect environnemental et on a mis les efforts nécessaires pour minimiser les impacts. On accueille ce rapport comme le résultat des efforts déployés», a-t-elle poursuivi, rappelant que le processus fédéral environnemental s’est amorcé il y a plus de trois ans.
La troisième et dernière phase de consultation publique est maintenant amorcée par l’Agence pour recueillir les commentaires en lien avec le rapport d’étude approfondie du projet. Ceux-ci doivent être acheminés par écrit d’ici le 28 août. Au terme de la consultation, la ministre fédérale de l’Environnement, Leona Aglukkaq, rendra une décision.
(Photo: Archives – Le Nord-Côtier)
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