Le conseiller municipal du Vieux-Quai, Guy Berthe, a une vision dynamique en tête du bas de la ville. À long terme, il souhaiterait que Sept-Îles y développe un secteur mettant de l’avant un cachet maritime, bordé de bâtiments à l’architecture plus uniformes, animé de commerces et d’activités.
Les élus sont en train de se munir des outils nécessaires pour donner un second souffle au sentiment d’appartenance des Septiliens envers leur municipalité. Les consultations publiques sur le Programme particulier d’urbanisme (PPU) sont complétées. Le processus règlementaire suit son cours et le tout devrait entrer en vigueur dès septembre.
«On est en train de se munir d’une grosse boîte à outils qui nous permettra de prendre action pour développer le secteur», a résumé le conseiller municipal, Guy Berthe.
En adoptant le PPU, la Ville se donnera notamment la possibilité d’y influencer l’implantation de nouvelles entreprises. Elle pourrait favoriser leur venue en adoptant par exemple des programmes d’aide financière.
«On travaille avec des partenaires comme la Chambre de commerce et Développement économique Sept-Îles pour savoir quels types d’entreprises on pourrait retrouver là. On ne veut pas un Walmart, par exemple. On aimerait entre autres y concentrer certains types de restaurants», a-t-il expliqué.
Coup d’œil différent
«Les gens souhaitent mettre fin au festival de l’acier dans le bas de la ville», a lancé Guy Berthe. Un plan d’intégration et d’implantation architecturale produit par le professeur et chercheur de l’Université McGill, Avi Friedman, est attendu pour septembre. Grâce au travail mené par le spécialiste en architecture, les élus espèrent pouvoir recréer un certain cachet jugé perdu à travers le temps.
«Tout ce qui était « l’ancien bâti» à Sept-Îles, ça n’existe plus. Il y avait quelques bâtiments qui étaient intéressants, qui avaient un aspect de l’époque, un aspect nordique, maritime. Tout ça a disparu», a soutenu Guy Berthe. C’est sur ce plan que viendra s’appuyer un règlement d’urbanisme que la Ville souhaite faire entrer en vigueur à moyen terme.
«Ça va donner la note. Quand quelqu’un va vouloir rénover un bâtiment, construire, agrandir, il va s’inspirer de ce que nous sommes en train de faire comme travail cet été avec M. Friedman», a-t-il expliqué. «Il y a déjà quelques bâtiments qui se sont construits ou rénovés, et si on avait eu, déjà, ces lignes-là, probablement qu’ils ne ressembleraient pas à ce qu’ils ressemblent aujourd’hui.»
Vision d’avenir
Somme toute, il faudra plusieurs années avant que le bas de la ville ait complètement changé d’allure. Il s’agit d’une vision à long terme, soutient Guy Berthe. «Il ne faut pas voir pour cinq, dix, 15 ans, mais pour 30 ans. On doit voir où l’on aimerait en être rendu là et franchir les étapes pour y arriver. Le rythme dépendra du développement économique et de plusieurs facteurs.»
(Photo : Le Nord-Côtier)
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