Plomb dans l’eau : la Commission scolaire du Fer tient à se faire rassurante

Par Éric Martin 12:58 PM - 12 février 2020
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Malgré la directive du ministère de l’Éducation qui impose aux écoles de laisser couler l’eau, pendant plusieurs minutes, avant qu’elle ne soit consommée en raison de la possible présence de plomb dans l’eau, le directeur général de la Commission scolaire du Fer Richard Poirier insiste sur le fait que cette mesure n’est appliquée qu’à des fins préventives et qu’auparavant rien n’indiquait l’existence d’une telle problématique dans l’un ou l’autre de ses établissements.   

Au-delà de cette directive ministérielle, la Commission scolaire du Fer se voit dans l’obligation d’effectuer de nouveaux tests d’eau dans toutes ses installations d’ici décembre. Une exigence à laquelle elle se pliera. « On devrait avoir les appareils d’ici peu et connaître la marche à suivre. De plus, nos installations sont beaucoup plus jeunes qu’ailleurs au Québec. Ça joue en notre faveur », précise M. Poirier.

Au cours des dernières années, des travaux ont été faits sur le revêtement extérieur de certaines écoles. L’objectif étant simplement de les mettre à niveau. Grâce à des enveloppes gouvernementales, l’étape suivante consistera en des travaux intérieurs. C’est-à-dire peinturer des murs et rénover des blocs sanitaires (toilette). Ce sont là des travaux déjà effectués à l’école Marie-Immaculée de Sept-Îles qui seront également faits dans d’autres établissements.

Le récent problème de chauffage à l’école Mgr Blanche de Sept-Îles est simplement relié à un problème de programmation. « Pour l’instant, cette problématique n’a pas eu lieu dans d’autres écoles. C’est un cas isolé », mentionne Richard Poirier. « Nous avons réagi assez rapidement pour régler la situation. Le bien-être de nos élèves et de notre personnel est une priorité. Encore plus en hiver. »

Sur l’ensemble de son territoire, la Commission scolaire du Fer comporte 18 établissements scolaires, mais beaucoup plus de bâtiments que ce nombre. Pour l’instant, la survie d’aucun d’entre eux n’est menacée. « On est concentré dans trois pôles urbains. Ça facilite de beaucoup notre travail. Ça nous permet d’être au fait des besoins et d’y répondre plus rapidement. Il y a beaucoup d’entraide entre les établissements. Le partage des ressources se fait bien. C’est très aidant », conclut-il.

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