Patrick Norman: la passion du vieux loup

Par Éditions Nordiques 29 février 2012
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Tout le monde a un chouchou. Le prof, le directeur, le boss, l’ami, ils ont tous leurs préférés, même s’ils ne l’avouent pas – ou n’en sont pas conscients! Patrick Norman fait partie de ceux qui ont le privilège d’être chouchous. Plus de 40 ans de métier et remplir à coup sûr les salles de spectacles, ça ne ment pas: il est dans une classe à part.

Le plus beau dans cette histoire d’amour (et donc de cœur moins lourd) est que Patrick Norman a encore cette flamme. La retraite? Un mot qui a été rayé de son dictionnaire. Et il ne tient rien pour acquis. «Je me pince encore de cet amour. Je suis tellement gâté, tellement chanceux. Je n’ai pas hâte de voir des salles à moitié pleines», lâche-t-il dans sa bonne humeur habituelle.

Se remettre en selle
Les fans de Patrick Norman savent qu’il a subi une importante chirurgie cardiaque au printemps 2011. «J’ai remis le collier en septembre, trois mois après l’opération, et tout se passe bien. C’est une grosse opération, ça prend plusieurs mois s’en remettre, mais je vais très bien», dit-il afin de rassurer son public.

La convalescence pour te type d’opérations dure effectivement plus longtemps que trois mois, habituellement. Pourquoi reprendre le boulot aussi vite? Mais parce que ce n’est pas un boulot, justement. «C’est un besoin, c’est ma vie. C’est ce que j’aime le plus faire.»

Être près des gens
Si le public lui est fidèle depuis 40 ans, et parfois de génération en génération, Patrick n’est pas moins fidèle à son public. Déjà, vous pouvez être sûr qu’il serrera les mains, signera les photos et prendra les photos avec tous ceux qui voudront le rencontrer après un spectacle, fussent-ils 800 à l’attendre. Mais, en plus, il répond à leurs demandes.

Son plus récent album, L’amour n’a pas d’adresse, son 28e en carrière, il a répondu à plusieurs demandes spéciales. «C’est une commande spéciale, si on veut. Je rencontre toujours les gens après mes spectacles, c’est la moindre des choses, et plusieurs nous demandent s’ils peuvent trouver telle pièce.» Le hic, c’est que parfois l’album n’est plus disponible. «On a bâti à partir de ça. La chanson titre n’avait jamais été enregistrée.»

C’est entouré de ses fidèles musiciens, qui se connaissent depuis plus de 30 ans, que Patrick Norman visitera Sept-Îles, le 3 mars prochain, à la Salle Jean-Marc-Dion, avec un spectacle de plus de deux heures.

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