Négociation du secteur préhospitalier : Une lumière au bout du tunnel?

Par Éditions Nordiques 16 mai 2017
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(LE MANIC)  La Fédération des employés du préhospitalier du Québec (FPHQ), qui représente les paramédics de Baie-Comeau, affirme qu’il y a un peu d’avancement dans les négociations sur la convention collective, échue pour les paramédics de la province depuis 2015.

Par Karine Boivin Forcier

La FPHQ a déposé ses demandes salariales la semaine dernière et est en attente du retour des associations patronales à ce sujet pour fixer une date de rencontre. Du côté du régime de retraite, c’est le ministère de la Santé et des Services sociaux et le Conseil du trésor qui négocient et le syndicat attend la fixation d’une date pour ces négociations.

«Présentement, ça suit son cours. Ça a achoppé quand [le ministre] Barrette a annoncé que les entreprises allaient négocier le volet monétaire. Avant, on négociait le normatif avec l’employeur, mais c’est le ministère qui négociait le monétaire. C’est ce qui a fait que ça a trainé en longueur. Les ententes de service avec les employeurs devaient être renouvelées, donc l’employeur n’était pas prêt à négocier immédiatement», explique le président de la FPHQ, Daniel Chouinard.

Comme plusieurs autres corps de paramédics de la province, les membres du FPHQ, dont les paramédics de Baie-Comeau, poursuivent leur grève générale illimitée amorcée en février. Celle-ci affecte principalement les tâches administratives afin de maintenir les services pour la population. Aucune intensification des moyens de pression n’est prévue pour l’instant.

Selon M. Chouinard, la FPHQ serait le syndicat pour qui les négociations avec les parties patronales avancent le plus pour l’instant. Il affirme avoir « bon espoir que ce soit réglé avant les grandes vacances » de la fin juillet.

Sept-Îles

Du côté du Syndicat des paramédics de la Haute Côte-Nord et de la Manicouagan, affilié à la CSN, tout comme ceux de Sept-Îles et de la Minganie, qui représente les ambulanciers en poste à Manic-5, la grève générale illimitée continue aussi. Le syndicat devait augmenter les moyens de pression la semaine dernière afin de faire bouger les choses, toujours sans toucher aux services à la population.

«Rien n’a bougé. Ils n’ont rien à nous offrir à la discussion et sur les points qui achoppent», affirme le président, Luc Lévesque, faisant référence aux points monétaires, aux fonds de pension et à l’abolition des horaires de faction.

«Le gouvernement nous dit de nous tourner vers l’employeur et l’employeur nous dit que c’est le gouvernement qui a l’argent pour ça. On est un peu pris entre l’arbre et l’écorce», ajoute M. Lévesque.

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