Dépôt d’une demande de reconnaissance d’une zone d’innovation dans la MRC de Sept-Rivières

Par Vincent Rioux-Berrouard 10:41 AM - 13 octobre 2020
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Le pavillon universitaire Alouette de l’UQAC ferait partie de cette zone d’innovation

La Ville de Sept-Îles et ses partenaires ont déposé au mois d’août, une demande de reconnaissance d’une zone d’innovation sur le territoire de la MRC de Sept-Rivières auprès du ministère de l’Économie et de l’Innovation.

Le programme des zones d’innovation a pour objectif de contribuer à la relance économique du Québec.

Selon la Ville, le projet de zone d’innovation s’étalera «sur plusieurs années et misera sur la synergie entre les forces vives du milieu, particulièrement entre les unités de recherche du Cégep de Sept-Îles, les grandes industries locales et des PME leaders.»

Cette zone d’innovation dans une région à caractère nordique et maritime permet d’avoir un projet original selon la Ville de Sept-Îles.

La zone d’innovation de Sept-Îles sera formée de trois composantes. Un parc technologique voué à la recherche et à l’incubation d’entreprises, implanté autour du Cégep de Sept-Îles et du pavillon universitaire Alouette de l’UQAC. Des parcs industriels dédiés à l’accueil d’entreprises et dont l’élément central est la zone industrialo-portuaire. La dernière composante de cette zone d’innovation serait un milieu de vie et un pôle logistique, incluant des infrastructures de transport et de communication.

Pour le maire de Sept-Îles, Réjean Porlier : « L’innovation fait partie de l’ADN de la région de Sept-Îles et Port-Cartier depuis bien longtemps. Aujourd’hui, nous voulons l’élever à un autre niveau, assurant à nos entreprises de meilleures perspectives d’avenir et
ouvrant la voie à de grandes possibilités. Il ne fait aucun doute que la zone d’innovation deviendra une des clés maîtresses de notre stratégie visant le renversement de la tendance démographique à la baisse des dernières années. De plus, elle contribuera à renforcer des actifs industriels stratégiques dont l’importance a été mise en lumière durant la pandémie. »

De son côté, Donald Bherer, directeur général du Cégep de Sept-Îles affirme :  « L’offre de services de la zone d’innovation doit constituer une valeur ajoutée par rapport à ce qui se fait déjà. De plus, les créneaux d’intervention choisis découlent directement des besoins des entreprises et des champs d’intervention d’unités de recherche établies en maintenance industrielle de type 4.0, opérations ferroviaires et systèmes énergétiques intelligents, le tout dans le contexte particulier d’activités minières et de production d’aluminium. »

La mise en œuvre d’un tel projet s’étalerait sur plusieurs années et pourraient représenter des investissements de quelque 100 millions de dollars financer en grande partie par des programmes gouvernementaux ainsi que par la participation du milieu.

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