À quelques jours de ses 80 ans, Camil Thériault accroche ses patins!
Camil Thériault arbore son chandail des Golden Knights pour une dernière fois. Il accroche ses patins.
Camil Thériault aura 80 ans quelques jours. Il a décidé d’accrocher ses patins au terme de la dernière saison de la Ligue des Gold Timer. « Mon stock de hockey est à vendre », dit-il. Au grand bonheur de sa femme, souligne-t-il, qui ne verra plus sa poche de hockey dans le coin.
La décision du Septilien d’adoption, natif des Îles-de-la-Madeleine, avait été prise en début de saison. C’était son « target » d’arrêter avant le 80.
Camil Thériault est encore très en forme. Il veut donner la place à d’autres. Il continuera tout de même d’aller à l’aréna les mercredis pour voir ses chums, socialiser et jaser avec eux dans les vestiaires.
Le hockey a longtemps fait partie du quotidien de celui qui est arrivé à Sept-Îles (Clarke City) en 1954.
« Comme bien des jeunes, on allait à l’école et on jouait sur la patinoire extérieure », raconte-t-il. Il n’y avait pas de hockey mineur dans ce temps-là.
M. Thériault a toujours joué pour le plaisir. Il a évolué dans la Ligue commerciale, celle des Vétérans et celle des Gold Timer, « c’est quasiment l’âge d’or ».
Il a délaissé ce sport une vingtaine d’années pour la famille. Il a recommencé quand l’heure de la retraite professionnelle a sonné en 1997, après une carrière d’une trentaine d’années comme magasinier d’entrepôt chez IOC.
Il dit avoir eu bien du fun durant toutes ces années de hockey. Ce qu’il en retire, c’est le plaisir avec une bonne gang de gars.
« Il n’y a pas d’animosité. J’aime la compétition, mais surtout la camaraderie. On se crée des amitiés. On s’amuse », souligne-t-il.
Quelle est son opinion sur le hockey mineur actuel ? « Le hockey est malade, il y a beaucoup de parents qui veulent que leur enfant gagne et ils le voient dans la Ligue nationale. Il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. Tout est différent d’il y a 30-40 ans. Est-ce pour le mieux ? Il faut savoir s’amuser. »
Une drogue
Même s’il accroche ses patins, Camil Thériault n’arrêtera pas de bouger.
« Je suis un maniaque de sports. J’accroche juste mes patins, pas mes skis ou mes vélos. Je ne peux pas vivre sans sport, c’est ma drogue. C’est de l’argent bien investi. Ma blonde est pareille. Elle, c’est la marche et le gym », mentionne-t-il.
Le Septilien avait hâte d’ailleurs hâte de revenir de son récent voyage dans le Sud pour retrouver son vélo. Il roule entre cinq et six mille kilomètres par année. Il s’adonne aussi au fatbike. En hiver, c’est le ski de fond.
Camil Thériault a déjà fait plusieurs compétitions nationales en cyclisme. Il a même pris part aux Jeux des maîtres au milieu des années 80’ à Toronto, des « Olympiques pour les maîtres ».
Il a aussi excellé en ski de fond.
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