Le ministre Fitzgibbon s’intéresse à l’apatite et à Mine Arnaud

Le sujet de l’apatite revient dans les discussions et n’est pas étranger au ministre Pierre Fitzgibbon, qui admet porter une certaine attention au marché à l’heure actuelle.
En janvier, l’apatite (phosphate) a été ajoutée à la liste des minéraux critiques et stratégiques du Québec.
Bien que ce soit « encore prématuré », Mine Arnaud fait partie, pour le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, des projets qui pourraient éventuellement se développer sur le territoire.
« C’est trop tôt pour la coupe aux lèvres », a dit M. Fitzgibbon, prudent. « Effectivement, quand on regarde l’apatite dans le monde, l’utilisation première pour des fertilisants, on regarde l’approvisionnement marocain et russe, on peut se poser la question sur la pérennité de ces emplacements-là », a-t-il mentionné.
Le produit démontre aussi un potentiel intéressant pour être utilisé à de nouvelles fins.
« On voit aussi beaucoup de phosphate utilisé pour la nouvelle chimie des batteries. C’est très très tôt dans le processus, mais moi je regarde ça », a-t-il affirmé. « Au niveau alimentaire, fertilisant, nourriture, batteries… oups, l’apatite devient plus intéressante. Trop tôt pour célébrer, mais moi je suis un ministre jovialiste, alors j’aimerais penser qu’on va pouvoir au Québec, à un moment donné, peut-être extraire l’apatite et le convertir. »
Parce que convertir l’apatite, c’est ce qui intéresse le ministre.
« Faire de l’apatite et l’envoyer à l’extérieur du Québec, je trouve ça moins intéressant. Mais si on peut avoir des projets pour le convertir en autre chose, ça devient super intéressant. »
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