Le Bloc québécois demande une déduction fiscale pour les Anticostiens
En vue du prochain budget fédéral, le Bloc québécois souhaite obtenir une déduction fiscale pour les Anticostiens en raison de leur éloignement.
La formation politique a inséré cette demande dans la présentation de ses ententes envers le budget fédéral.
La demande du Bloc québécois touche spécifiquement la déduction pour les habitants de régions éloignées. Celle-ci est divisée en deux zones. Les gens qui vivent dans des communautés de la zone A peuvent obtenir une déduction d’impôt de 11$ par jour. Ceux dans la zone B peuvent obtenir la moitié, soit 5,50$ par jour.
Cet état de fait est dénoncé par des résidents de l’île et par la députée de Manicouagan, Marilène Gill, depuis de nombreuses années.
« Tous s’entendent pour dire que l’île d’Anticosti, ainsi que les citoyens qui y vivent à l’année sont isolés. Tous, sauf le gouvernement fédéral. Le village de Port-Menier n’est accessible que par la voie maritime, ou seulement par avion en période hivernale », affirme Mme Gill.
« Plus que jamais, en ces temps où le coût de la vie est élevé, il est grand temps que les Anticostiens puissent avoir accès à la pleine déduction fiscale pour région éloignée, eux qui doivent composer avec des coûts beaucoup plus élevés en raison de leur isolement. Je ne lâcherai pas le morceau », ajoute-t-elle.
Cinq demandes
Outre cette mesure fiscale pour Anticosti, le Bloc Québécois met de l’avant cinq priorités pour le prochain budget fédéral.
Il demande de compenser sans conditions et entièrement toute ingérence dans les champs de compétence du Québec. Une hausse de la pension de la sécurité de la vieillesse dès 65 ans. Un remboursement au Québec d’un milliard de dollars dépensé à la place d’Ottawa dans l’accueil des demandeurs d’asile. Mettre fin aux subventions aux énergies fossiles. La dernière est de transférer au Québec les sommes dédiées au logement.
