Lutte aux stupéfiants et aux armes : la SQ et la SPUM font équipe

Par Sylvain Turcotte 10:39 AM - 6 février 2024
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Le capitaine Ghislain Cossette, du Service des enquêtes en crime organisé Est de la Sûreté du Québec et le lieutenant-détective Guy Olivier, superviseur de l’équipe des enquêtes de la Sécurité Publique de Uashat mak Mani-Utenam, en compagnie de Hugues Beaulieu, relationniste de l'équipe mixte.

La Sûreté du Québec (SQ) – poste de la MRC de Sept-Rivières et la Sécurité Publique de Uashat mak Mani-utenam (SPUM) dédient des ressources permanentes à la lutte au trafic de stupéfiants et aux armes à feu.

Trois enquêteurs de la SQ et deux de la SPUM font partie de la nouvelle équipe mixte permanente pour contrer le fléau du crime organisé sur la Côte-Nord. Ils sont au travail depuis ce matin (6 février). Il s’agit de personnes qui ont déjà une bonne connaissance du territoire nord-côtier et du crime organisé.

La mise en place de cette équipe s’est amorcée bien avant les récents événements qui ont frappé notamment Sept-Îles.

« C’est un levier efficace pour la lutte aux stupéfiants et aux armes à feu », souligne Guy Olivier, superviseur de l’équipe des enquêtes de la Sécurité Publique de Uashat mak Mani-Utenam.

« On a maintenant des ressources dédiées à ça sur l’ensemble du territoire de la Côte-Nord. On a carte blanche. Ce sont les communautés qui vont en sortir gagnantes », ajoute le capitaine Ghislain Cossette, du Service des enquêtes en crime organisé Est de la Sûreté du Québec.

Il invite d’ailleurs la population à collaborer à la transmission d’informations.

Le relationniste de l’équipe mixte, Hugues Beaulieu, indique qu’il y a beaucoup d’informations qui entrent du public. « Les gens se sentent en confiance. Une information partielle peut être le dernier morceau du casse-tête pour nous donner un visuel global. »

Autant la SQ que la SPUM soutiennent qu’il n’y aura pas de frontières, à l’image du crime organisé.

« On ne regardera pas la couleur de la chemise», image M. Olivier.