Une intervenante se joint aux policiers de la SPUM

Par Sylvie Ambroise 4:03 PM - 1 février 2024 Initiative de journalisme local
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Plusieurs projets verront le jour au sein de la SPUM en 2024. Photo courtoisie

L’arrivée d’un nouveau directeur à la tête de la Sécurité publique de Uashat mak Mani-utenam provoque la mise en place de nouveaux projets pour la communauté, dont l’embauche d’une ressource pour se joindre à la SPUM comme intervenante communautaire.

Un peu comme le programme ÉMIPIC de la Sureté du Québec, qui se traduit par un travailleur social qui patrouille Sept-Îles avec un policier, le programme est issu du Centre de Santé Uauitshitun.

« Les policiers vont être accompagné(e)s d’une intervenante pour aider, lors de situations de crise », résume Carl Jourdain, directeur par intérim de la Sécurité publique de Uashat Mak Mani-utenam. 

Début novembre, Carl Jourdain a été nommé comme directeur adjoint de la SPUM, puis il s’est retrouvé, quelques semaines plus tard, comme le directeur par intérim. Il a pris la relève de l’ancien directeur général, Raynald Malec. Ce dernier a quitté son poste pour relever de nouveaux défis et demeure au sein de la communauté de Uashat mak Mani-utenam.

« Comme par exemple, une personne qui a tenu des propos suicidaires, l’intervenante va pouvoir évaluer le niveau de dangerosité des propos qui ont été tenus par cette personne-là », poursuit-il. 

Auparavant, les policiers de la SPUM devaient appeler le Centre de prévention du suicide Côte-Nord pour obtenir une évaluation. 

« Ceci est pour rassurer la population et c’est une Innue qui a été engagée. Cette intervenante va pouvoir aussi rassurer les victimes de la violence conjugale », ajoute M. Jourdain.

D’ailleurs, en matière de violence conjugale, un nouvel enquêteur a également été embauché pour renforcer la lutte contre ce fléau. 

Deux policiers de la SPUM travaillent également en étroite collaboration avec la Sureté du Québec, pour contrer le trafic de drogue qui sévit présentement sur la Côte-Nord.

« Les deux policiers de la SPUM sont physiquement dans les bureaux de la SQ. L’escouade mixte régionale a déjà réalisé des perquisitions en matière de stupéfiants. Il existe une bonne collaboration », a fait savoir M. Jourdain. 

Le recrutement se poursuit au sein des troupes. La SPUM compte dix patrouilleurs. Normalement, il en faudrait 12 pour assurer une bonne relève. Les postes sont affichés présentement.

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