La mobilité active, vous connaissez ? Probablement pas, puisque seulement 2 % des Septiliens et des Septiliennes la pratiquent…
Chad Rice est biologiste et chargé de projet en environnement à la Corporation de protection de l’environnement de Sept-Îles (CPESI). À ce titre, il travaille sur plusieurs projets de sensibilisation environnementale, dont le développement d’un plan de mobilité active, pour éveiller les citoyens de la Ville à cette manière écologique de se déplacer. Est considéré comme « transport actif » tout ce qui « utilise l’énergie de la personne », résume Chad Rice.
« Avec ce plan, on veut essayer d’encourager les Septiliens à moins utiliser la voiture pour des facteurs environnementaux et de santé », lance-t-il.
La mobilité active n’est pas très populaire à Sept-Îles et la Ville est favorable à ce plan.
« Selon Statistiques Canada, c’est moins de 2 % des citoyens à Sept-Îles, soit environ 150 personnes, qui utilisent le transport actif comme moyen principal de transport. Ce nombre a diminué de 1,5 % entre les recensements de 2016 et 2021. C’est pour ça qu’on a besoin d’une plus grande mobilisation. Atteindre un 5 %, ce serait une belle réussite ! », indique Chad Rice.
Les écueils sont bien sûr présents, mais ce plan a justement l’objectif de les identifier afin de les amenuiser.
Les 8 (de 16 h 30 à 20 h) et 10 février (de 8 h 30 à midi), le CPESI tiendra un kiosque dans le hall d’entrée du centre sociorécréatif de la Ville de Sept-Îles.
« C’est une façon de mener notre consultation publique. Les gens qui le souhaitent pourront venir échanger avec nous et remplir notre sondage en ligne », indique M. Rice.
Toute la population a d’ores et déjà accès au sondage, via le code QR ci-dessous, la page Facebook et le site web de l’organisation (www.cpesi.ca). Les participants au sondage peuvent remporter un certificat cadeau de 100$ chez Sports Experts-Atmosphère.
« On se donne quelques mois pour recueillir les réponses au sondage. Par la suite, un plan d’action va découler de ce qu’on va recueillir comme information », précise le chargé de projet. Il pourra s’inspirer de plusieurs plans similaires. « Des villes comme Candiac, Rimouski, Longueuil, partagent leurs plans. Ça nous donne des idées ! »
Le principal argument en faveur du transport actif est… le plaisir ! « C’est plus l’fun de marcher ou de prendre la bicyclette, le fatbike ou la trottinette que de prendre l’auto pour se déplacer ! », conclut Chad Rice.
