Sept jours et demi de classe à rattraper à Sept-Îles et Port-Cartier

Par Marie-Eve Poulin 4:05 PM - 15 janvier 2024
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Photo pixabay

Le directeur du CSS du Fer, Richard Poirier, mentionne que ce sont 7,5 journées de classe qui ont été touchées par les grèves. Le plan de rattrapage ne sera donc pas de la même envergure que les milieux qui ont connu 24 jours consécutifs. 

Le plan de rattrapage annoncé par le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, sera adapté à la réalité et aux besoins des élèves du Centre de services scolaire du Fer (CSS du Fer). Les modalités ne sont pas connues pour le moment, puisque l’évaluation des besoins est en cours. 

« Nos équipes-écoles sont à déterminer les besoins des élèves pour communiquer aux parents des élèves concernés par les mesures de rattrapage qui seront offertes dans la semaine du 22 janvier », dit Richard Poirier. « Les moyens seront ajustés à notre réalité et aux besoins de nos élèves ». 

Négociations secteur public

La décision finale concernant les négociations du secteur public et de l’entente de principe proposée ne sera pas connue avant février. Les assemblées générales débutent la semaine du 22 janvier pour le Syndicat de l’enseignement de la région du Fer-CSQ (SERF-CSQ) et les résultats doivent être transmis au Front commun avant le 19 février. 

La présidente du SERF-CSQ, Monica Chiasson, explique que le Front commun demandait d’attendre jusqu’au 15 janvier, avant de procéder aux rencontres de conseil d’administration (CA), afin de permettre la production des documents nécessaires aux présentations. 

« Le 18 janvier, on a une rencontre avec le conseil d’administration et on va présenter les offres patronales », dit Monica Chiasson. « Ensuite, dans la semaine du 22 janvier, on va commencer les assemblées générales. »

Pour le moment, la présidente du syndicat n’est pas en mesure de se prononcer sur les intentions des membres. 

« Après la première assemblée, on va probablement plus pouvoir se faire une tête et voir les réactions. »

Elle rappelle que c’est une décision en Front commun. 

« On n’a même pas le libellé du vote. Il va sûrement y avoir un vote de ralliement qui dit que si ça ne passe pas chez nous on se rallie au reste des 420 000 employés de l’état », affirme Mme Chiasson. 

Si les membres rejettent l’offre, elle ne sait pas quel sera le plan d’action prévu. 

« On ne fera pas les mêmes actions qu’en début de négociations, ça, c’est certain. On est rendu à une étape plus loin », conclut-elle.

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