Expérience à revivre pour Équipe Dallaire

Par Sylvain Turcotte , Sylvain Turcotte 7:32 AM - 28 novembre 2023
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Photo Connie Laliberte/Curling Canada

Cindy Dallaire, Karine Lachance, Christine Beaulieu, Nadia Tremblay et Joannie Riverin ont fièrement représentées le Québec au Championnat canadien féminin des clubs de curling.

Il s’en est fallu de peu pour que les Septiliennes Cindy Dallaire, Karine Lachance, Christine Beaulieu, Nadia Tremblay et Joannie Riverin soient de la ronde des médailles au Championnat canadien féminin des clubs de curling qui s’est terminé samedi à Winnipeg.

Un petit point, c’est ce qui aura fait la différence dans le dernier match des représentantes du Québec face aux porte-couleurs de la Colombie-Britannique. Équipe Dallaire s’est inclinée 6-5 à son dernier match vendredi, le point vainqueur étant marqué au dernier bout.

Karine Lachance s’est faite la porte-parole de l’équipe pour revenir sur l’expérience sur la glace, mais aussi pour la compétition.  

« Incroyable comme expérience! On a atteint de notre objectif de fiche positive. Avec un dossier de 4-2 en préliminaires, c’est super pour nous. On a fait honneur à notre province, on a perdu sur la dernière pierre », a-t-elle raconté, ajoutant que Jennifer Jones, médaillée d’or à Sotchi en 2014, commentait ce match éliminatoire. 

Elles se disent fières, mais aussi déçues, pour ne pas employer un autre mot, d’être passées à pas grand-chose de jouer pour au moins le bronze. « Jamais une équipe de Sept-Îles n’a si bien représenté le club. »

Ce fut une semaine intense de curling pour les Septiliennes avec neuf matchs en cinq jours.  

« On a eu un bon mental, c’était une grosse semaine, on ne peut jamais lâcher, il n’y a pas de game facile », a fait savoir Karine Lachance. Même les parties contre les équipes plus faibles n’étaient pas à prendre à la légère alors qu’un mauvais bout peut tout changer. 

« On se tenait, on se séparait la pression. Cindy a impressionné solide, on a une solide joueuse à Sept-Îles avec elle. Moi, mon but c’était de prendre la pression pour elle, on a fait ça en équipe, en ayant chacune nos responsabilités, a-t-elle dit. » Avec chacune nos forces, ça nous a permis de nous rendre-là, on jouait intelligemment. « 

Cette expérience au Championnat canadien féminin des clubs leur donne envie d’y retourner. » On sait qu’on est capable. « 

L’équipe septilienne avait peu d’expérience en tournoi d’envergure avant de se pointer à Winnipeg. Le niveau de stratégie est plus élevé, mais certaines des membres de la formation pouvaient miser sur leur expérience de joueuse, mais aussi sur leur expertise d’analyse et d’avoir regardé plusieurs matchs. » C’est un jeu d’échecs sur la glace. Je suis surprise de notre niveau « , a-t-elle mentionné.

Mme Lachance n’en revenait d’ailleurs juste pas d’être à Winnipeg après de graves problèmes aux reins dans les derniers mois. 

Au-delà des résultats et des matchs, les Septiliennes ont connu beaucoup de monde. » Les gens étaient impressionnés de nos performances, de notre calibre de jeu. C’est une fraternité. On est devenues amies avec les joueuses des autres équipes. Il y a un respect. On se félicitait de nos shots. « 

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